Les tanneries en Algérie, un potentiel à exploiter

L’opération de  collecte de peaux de mouton pour approvisionner les producteurs de cuir semble donner ses fruits, prés de 900 milles peaux et de 500 tonnes de laine collectées. Une aubaine pour  l’économie nationale qui,  du même coup, contribue à la protection de l’environnement.

Cette opération de collecte lancée par le ministère de l’Industrie et des Mines constitue un point positif puisque les tanneries publiques et privées  récupèrent les peaux afin de  les transformer en cuir, dans le but de satisfaire, d’une part, les besoins du marché interne, et dans le but  de les destiner à l’exportation,  d’autre part.

Cette opération est donc une opportunité pour ces tanneries afin de satisfaire la demande des entreprises mondiales pour le cuir algérien, connu pour sa haute qualité. L’intérêt porte  également sur la laine et la gélatine.

La radio Chaine 3 est partie à la rencontre de certaines tanneries qui regrettent que le domaine ne soit pas encore exploré malgré la richesse de l’Algérie en cette matière première. Ils  regrettent aussi certaines insuffisances relevées (Savoir - faire, technologie, conditions d’hygiène et de sécurité) qui restent  un obstacle pour satisfaire la demande européenne, comme l’affirme Zohir Cheboub Tanneur de métier : « Moi,  je travaille avec une entreprise italienne connue à l’échelle mondiale qui exige que pour acheter le produit il faut qu’il soit soumis à des normes européenne, si non elle  n’achète pas ».

Détails avec Hakima Kamel de radio Chaine 3

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