Les Mauritaniens se sont rendus aux urnes, samedi, pour des élections législatives, régionales et locales, marquées par des problèmes d'organisation, à moins d'un an de la présidentielle à la mi-2019.
Les centres de vote avaient ouvert à 07H00 (GMT et locale) mais certains électeurs se sont trouvés déroutés par un changement de dernière minute de l'emplacement de leur bureau.
Après avoir voté, le président Aziz s'est félicité du caractère « apaisé et tout à fait démocratique » de la campagne, marquée par des invectives entre la majorité et l’opposition.
« Il y a des électeurs égarés qui ne savent pas où voter » a déploré un leader de l'opposition, Mohamed Ould Moloud, évoquant des difficultés organisationnelles « importantes qui compliquent le vote ».
Contrairement aux précédentes législatives de 2013, l'opposition a décidé cette fois d'y participer. 98 partis politiques ont ainsi pris part à ce premier tour.
En fin de campagne, jeudi, le chef de l'Etat a affirmé que le pays était « en danger » en raison d'une opposition divisée selon lui, entre « islamistes dangereux et extrémistes racistes » et des « résidus d'anciens régimes ayant mis le pays à genoux ».