L’occupation anarchique de trottoirs par des commerçants : un danger permanent pour la santé des citoyens

L’occupation par des commerçants d’espaces publics constitués de larges portions de trottoirs pour y exposer leurs marchandises ou de parties de la chaussée pour les réserver à leurs véhicules, est devenue une pratique courante au niveau de la totalité des agglomérations Algériennes.

Prenant conscience, quoi que tardivement, de cette situation attentant aux droits de la collectivité, les autorités semblent enfin désireuses d’y mettre un terme. 

Sur la base d’un arrêté, celles-ci informent les contrevenants qu’ils courent désormais le risque d’être sévèrement sanctionnés s’ils sont à nouveau pris en défaut.

S’intéressant à ce phénomène, la chaine 3 de la Radio Algérienne y a consacré un reportage diffusé, jeudi matin, réalisé au niveau de Bachdjerah et Belouazdad, des communes de la wilaya d’Alger.

Son journaliste, Ahcène Chemache, y a notamment constaté que « l’occupation illégale des trottoirs » et l’inévitable anarchie qu’elle provoque chaque fois, rend des plus malaisé le déplacement des personnes empruntant ces derniers.

Questionné, un résident des lieux relève que cette manière de faire représente un sérieux danger pour la santé publique, mettant notamment en avant le grand nombre de produits alimentaires exposés au soleil et à la poussière.

« De plus, ajoute-t-il, en occupant comme ils le font les trottoirs, ces commerçants semblent comme indifférents au fait qu’ils exposent les personnes, contraintes d’emprunter la chaussée, à de graves accidents ». Il appelle à leur contrôle « plus sévère » par les pouvoirs publics.

L’auteur du reportage croit utile, par ailleurs, de rappeler que cette habitude qu’ont prise les marchands d’occuper les espaces réservés au déplacement des piétons s’est généralisée à travers l’ensemble des villes du pays.

Se rendant par la suite au quartier de Belouazdad, l’ancien Belcourt, celui-ci découvre le spectacle identique de grands nombres de trottoirs et de leurs bordures squattés par des négociants qui y entreposent, dit-il, des produits alimentaires constitués notamment de denrées alimentaires, dont des boissons, sans le moindre respect des règles d’hygiène, « qui mettent en danger la santé des consommateurs ».

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