Charte pour la paix et la Réconciliation nationale: de la soif de la paix aux défis du développement

Photo : Allal Hachi

L’Algérie célèbre, ce samedi, le 13ème anniversaire de l’adoption de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale. Plébiscitée par les algériens le 29 septembre 2005, cette Charte avait couronné les années de mobilisation et de luttes d’une nation pour tirer le pays des griffes de la barbarie.

Aujourd’hui, la paix est revenue et le pays est engagé sur les voies du développement. La Charte pour la paix et la réconciliation initiée et appliquée par l’Algérie s’est hissé au rang de modèle politique reconnu par toutes les nations.

13 ans après l’adoption de cette politique, les Algériens ont repris le contrôle de leur destin et sont aujourd’hui maîtres de leur avenir. Le retour de la paix était la condition sine qua non du développement. La réconciliation nationale entreprise par le président de la République a couronné les années de résistance et de lutte contre l’hydre terroriste. La fin de l’effusion de sang et la mise hors d’état de nuire des groupes terroristes a permet de remettre le pays sur les rails du développement.

Si l’Algérie a réalisé des miracles durant les deux décennies postindépendances, elle a également accompli de grands exploits durant ces deux dernières décennies.

106.000 logements distribués en deux mois 

A la fin de la décennie noire, l’Algérie se relève avec plusieurs crises à résoudre. La crise du logement qui sera et qui est toujours l’une des priorités de l’Etat, va être atténuée sensiblement. Les différents programmes lancés depuis ces 20 derniers années, ont, en effet, permis la construction de plus de 3 millions de logements. Les programmes de résorption de l’habitat précaire et l’éradication des bidonvilles ont permis à des milliers de familles de vivre dans des habitations dignes de l’Algérie indépendante. 

Cette politique se poursuit avec la même cadence. Alors que les autorités avaient distribué plus de 50.000 logements en juin dernier, une autre opération de distribution de plus de 56.000 logements a été menée la veille de la célébration du jour de l’indépendance.

Développement du réseau de transport 

En plus du développement des infrastructures et du réseau routier du pays, les Algériens se servent d’un réseau de transport étoffé. Le métro d’Alger et les lignes de tramway réalisées dans plusieurs wilayas offrent le confort du voyage à des millions d’Algériens qui se rendent au travail ou à l’école. Les chemins de fer ont également connu un essor notable. L’Algérie dispose de 4.300 Km de rail et compte étendre son réseau ferroviaire pour atteindre dans les prochaines années les 6.300 Km.

Le transport maritime n’est pas en reste. En plus de son renforcement, un grand port centre de transport maritime sera construit à El Hamdania, à Cherchell, dans la wilaya de Tipasa, pour un coût total de 3,3 milliards de dollars.

Enseignement : des milliers de diplômés universitaires

56 ans après l’indépendance, l’Algérie ne compte plus ses diplômés universitaires. Des centaines de milliers de diplômés sont formés par les universités du pays. Les capacités d’accueil des différentes universités, construites à travers toutes les wilayas du pays, sont, désormais, de 2 millions d’étudiants.

Le secteur de la formation professionnelle, quant à lui, s’est développé remarquablement au cours de ces vingt dernières années. En plus de la modernisation des moyens et de l’adaptation des formations aux besoins du marché du travail, le secteur a formé 280.000 jeunes durant les deux dernières décennies. Ces jeunes sont accompagnés par les différents programmes de soutien et d’aide à l’insertion professionnelle. Grâce à ces programmes, 500.000 Petites et moyens entreprises et 2,5 millions postes d’emplois ont été créées de 2010 à 2017.

ANP : fidèle au serment «protéger l’Algérie»

L’armée nationale qui a juré fidélité de défendre le pays contre ses ennemis, demeure fidèle au serment. Le renforcement de ses capacités particulièrement dans cette conjoncture régionale et mondiale marquée par l’instabilité, est une question vitale. Car, malgré, sa victoire sur le terrorisme interne, le pays est toujours menacé sur ses frontières.

Le bilan de la lutte anti-terroriste, la riposte à l’attaque de Tiguentourine et la surveillance des frontières montrent les capacités de l’Armée nationale populaire à défendre le pays, de le protéger pour lui permettre de continuer, dans la paix, sa marche vers le développement et le progrès.

National, Politique