Absence d’agences bancaires à l’étranger, le maillon bloquant des exportations hors hydrocarbures

En plus de contribuer à la multiplication des échanges économiques avec la Mauritanie, l’accès au port de Nouakchott, sur la façade Atlantique, devrait pouvoir servir aux opérateurs Algériens à pénétrer des marchés du continent Africain.

Pour le directeur général de l’Agence nationale de promotion des exportations, l’ouverture de la frontière de la Mauritanie, en même temps qu'elle contribuerait à multiplier les échanges avec ce pays, aiderait d'autre part l'Algérie, à développer des relations commerciales avec huit pays de l’Afrique de l’Ouest.

S’exprimant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Chafik Chetti, constate le retard de la présence des agents économiques Algériens dans cette partie du continent, qu’il impute à l’absence des agences bancaires nationales.

A titre d'exemple, il rappelle que « nos voisins de l’Est et de l’Ouest » n’ont réussi à investir des places commerciales du continent que grâce à des moyens logistiques, parmi lesquels il fait mention de la présence d’un réseau bancaire sont le rôle consiste à booster leurs activités.

A propos justement de la mise en branle de pareils moyens, M. Chetti assure que tous les efforts vont être engagés pour, dans un premier temps, réussir l’exposition commerciale devant être organisée prochainement dans la capitale Mauritanienne, appelée, ajoute-t-il, à se perpétuer durant les prochaines années.

Dans une perspective plus étendue, Il reste ajoute-t-il, à faciliter l’implantation d’agences bancaires et de comptoirs commerciaux, seuls instruments à même de faciliter les mises en relation d'affaires entre les partenaires économiques nationaux et étrangers.

En matière d’exportations hors hydrocarbures, le DG d’Algex constate que l’Algérie se trouve en phase « ascendante », signalant que durant les huit premiers mois de 2018, celles-ci avaient atteint le seuil des 2 milliards de dollars, « une année record », et qu’elles pourraient se situer à 3 milliards de dollars, à la fin de cette année.

Il explique ce résultat « par quelque chose qui a bougé » notant que pour ce qui concerne les structures d’exportation, des 80% auparavant, celles générées par des  dérivés d’hydrocarbures sont passées à 60%, le reste étant constitués de produits industriels et agricoles frais placés sur des marchés en l’Europe, en l’Afrique et ceux du Proche et du Moyen Orient.

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