Pétrole: le panier de l'OPEP à près de 82 dollars

Le prix du panier de référence du brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'est établi à  81,88 dollars le baril lundi, contre 83,24 dollars la veille, a indiqué mardi l'Organisation pétrolière sur son site web. 

Introduit en 2005, le panier de référence des pétroles bruts de l'OPEP comprend le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola),Djeno (Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), l'Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Qatar Marin(Qatar), Arab Light (Arabie Saoudite), Murban (UAE) et le Mery (Venezuela).

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait lundi 83,71 dollar sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 45 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de novembre cédait 24 cents à 74,10 dollars une heure après son ouverture.

Selon les analystes de JBC Energy, les sanctions de Washington contre Téhéran, qui viseront directement les exportations de pétrole du troisième plus grand producteur de l'OPEP à partir de début novembre est la raison première de la hausse récente des prix de l’or noir qui ont atteint leur plus haut niveau en quatre ans début octobre. 

L'Iran a commencé à désactiver les appareils de localisation sur certains cargos d'exportation de pétrole depuis le retour des menaces de sanctions, selon des experts. En avril, Téhéran exportait de 2,5 à 2,7 millions/bpj.

 Le Prince héritier d’Arabie saoudite Mohamed Ben Salmane avait assuré dans une interview à Bloomberg que son pays compense ce manque en exportant  deux barils pour chaque baril iranien supprimé ces derniers temps.

Les affirmations de Ryad pourraient avoir "un effet psychologique à court terme", mais elles ne signifient pas grand-chose pour les marchés mondiaux, qui ont déjà exprimé leur inquiétude en relevant les prix, selon les analystes.

Les cours du pétrole ont atteint en fin de semaine dernière leur plus haut niveau en quatre ans, à plus de 74 dollars le baril à New York (Nymex), face à la crainte de voir l'Iran exclu du marché.

Lundi, ils ont toutefois amorcé un léger repli, les marchés espérant une réduction de l'offre iranienne moins marquée que prévu. APS

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