Une invitation au voyage : découvrir la millénaire Beni Abbés, l'un des majestueux fleurons du tourisme Saharien

La chaine 3 de la Radio Algérienne s’est intéressée, dimanche, au patrimoine Saharien, plus particulièrement à la grande « 0asis blanche », le surnom attribué à Beni Abbés, un fleuron touristique dont l’attrait ne cesse de captiver.

En direction de ses auditeurs et aux sons des tambourins, elle a organisé une « visite sonore guidée », afin de leur faire découvrir son  imposante et verdoyante palmeraie, en même temps que ses ksours, plusieurs fois centenaires.

Le guide, Selmani, propose à l’auteure du reportage sur ce sujet d’aller, tour à tour  à la découverte du musée de la ville, du vieux Ksar, du lieu dénommé l’Hermitage, de gravures rupestres, de fossiles et des petits ksours parsemant,  alentour, une large partie de la vallée de la Saoura.

Beni Abbés, explique son édile, reste un lieu touristique très fréquenté, autant par les nationaux que de visiteurs venant de divers endroits de la planète. Il compare la géographie de la région à une sorte d’immense exposition à ciel ouvert où il est loisible de découvrir une riche diversité de sites.

Il mentionne également la fête « grandiose » qui s’y déroule annuellement, à l’occasion de la célébration du Mawlid Ennabawi, marquant traditionnellement la naissance du Prophète Mohamed.

Un touriste rencontré sur place et ancien coopérant technique,  déclare cultiver depuis 35 années, « un lien particulier avec l’Algérie », dont il se plait, souligne-t-il, à redécouvrir les multiples facettes, parmi lesquelles il dit accorder une place particulière au  Sahara, « un produit touristique exceptionnel ».

Contrairement au concept de tourisme « industriel », Telmani, guide de son état, rencontré peu après, affirme préférer celui de « tourisme solidaire et, culturel », par le biais duquel, poursuit-il, on découvre la réalité de la région de Beni Abbés, ses habitants, leur mode de vie, leurs traditions et leurs coutumes. « Une perle jalousement préservée », commente en conclusion la journaliste Soraya Ghozlane.  

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