Création d'un registre national des malformations cardiaques congénitales

Le chef de cabinet au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Pr Merzak Ghernaout a révélé, vendredi, la création d'un registre national de recensement et de prise en charge des malformations cardiaques congénitales.

 A l'occasion du 2e séminaire international «Cœur  de l'enfant», Pr Ghernaout a indiqué que le nouveau registre national contribuera au recensement de tous les cas de malformations cardiaques congénitales et aidera les autorités publiques à mettre un terme au déficit enregistré dans ce domaine et à prendre les décisions idoines pour contenir cette maladie.

Le chef de service de chirurgie cardiaque au CHU de Constantine, Pr Abdelmalek Bouzid a mis l'accent sur l'importance de la prise en charge des malformations congénitales chez les nouveaux nés, indiquant que ce séminaire international permettra de prendre connaissance des derniers développements de la médecine concernant cette maladie et d'améliorer sa prise en charge.

Le taux de prévalence de cette maladie est de 3 à 8 cas pour chaque 1.000 naissance vivante par an dans le monde. En Algérie, 8.000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année, dont 3.000 cas urgents qui nécessitent une prise en charge dès la  naissance.

La directrice de l'action sanitaire et sociale à la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), Merad Boudia a précisé que la caisse prend en charge tous les cas inscrits au niveau national à la Clinique spécialisée de Bousmaïl (Tipasa) dans le cadre de l'opération du tiers-payant, du transfert des malades dans le cadre du conventionnement avec 23 cliniques relevant du secteur privé et des transferts des cas complexes à l'étranger.

Le nombre d'enfants ayant été pris en charge par la Caisse en 2017, s'élève à un total de 1993 cas, dont 893 dans la clinique de Bousmail, 1063 cas dans les cliniques privées et 33 autres cas à l'étranger. 

Concernant la poursuite du travail de la clinique de Bousmail avec les équipes médicales étrangères qui s'y rendent de temps à autre, pour effectuer des interventions chirurgicales, la même interlocutrice a affirmé que cette opération « est très importante» pour la Caisse et qu' «elle se poursuivrait jusqu'à l'acquisition de l'expérience requise, du transfert de la technologie, de l'appui à la formation des médecins algériens et jusqu'à la réalisation de zéro transfert de cas à l'étranger». 

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