Ce samedi, 1er décembre, est la journée internationale de lutte contre le sida. L’Algérie compte 12 083 cas de VIH depuis 1985 et jusqu’au 30 septembre 2018.
Elle enregistre une moyenne de 700 cas annuellement, selon la directrice des maladies prévalentes et de l’alerte sanitaire au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Cette journée est une occasion pour sensibiliser davantage sur les moyens de prévention contre ce fléau.
Le reporter de la Radio chaine3 revient, dans ce reportage, sur des témoignages poignants de jeunes atteints de cette maladie, et leur vécu doublement difficile, d’abord par les effets de la maladie elle-même, puis du regard de la société stigmatisant et le manque de moyens dans leur prise en charge.
Amine, 22 ans, séropositif depuis un an, reconnait qu’il n’a pas été prudent.
« Je l’ai découvert par hasard, on m’a fait un dépistage qui s’est avéré positif au bout de quelques jours (…) Choqué, je voyais s’effondrer toutes mes perspectives, suite à un rapport sexuel non protégé ». Heureusement, grâce à ce dépistage précoce, il n’a pas atteint le stade critique de la maladie et tente de se faire soigner. D’où l’importance du dépistage précoce et les actions de sensibilisation grand public.