Fin de la première séance de la table-ronde à Genève sur le Sahara Occidental

La première séance de la table-ronde à Genève sur le Sahara occidental, initiée par l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara occidental, Horst Kohler, a pris fin mercredi en fin d'après-midi.

Rien n'a filtré de cette première séance qui sera suivie, selon le programme, d'une autre séance jeudi et à l'issue de laquelle une conférence de presse sera animée par l'émissaire onusien.

Le 31 octobre dernier, le Conseil de sécurité avait enjoint, dans sa résolution 2440, le Maroc et le Front Polisario de reprendre les négociations "sans préconditions et de bonne foi" en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, rappelle-t-on.

Les travaux de deux jours se déroulent au palais des Nations avec la participation de l'Algérie et de la Mauritanie, en tant que pays voisins et observateurs, qui ont été invités par l'Envoyé personnel du SG de l'Onu pour le Sahara occidental.

Les Sahraouis sont venus à cette table-ronde avec un délégation présidée par Khatri Addouh, et composée du coordinateur sahraoui avec de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), M'hamed Khaddad, du représentant sahraoui auprès des Nations unies, Sidi Mohamed Omar, ainsi que la secrétaire générale de l'Union nationale des femmes sahraouies, Fatima Elmehdi et le conseiller auprès du Secrétariat national du Front Polisario, Mohamed Ali Zerouali.

La délégation marocaine est conduite par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

L'Algérie qui participe à cette table-ronde en tant que pays voisin et observateur.est représentée par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, accompagné du représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies (New York), Sabri Boukadoum.

Les Mauritaniens sont représentés par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Ismail Ould Cheikh Ahmed, et des cadres de son ministère.

Auparavant, Horst Kohler s'est entretenu séparément avec les différents chefs de délégation, dont le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel qui l'a assuré de l'engagement de l'Algérie pour le bon déroulement de la table-ronde sur le conflit du Sahara occidental..

Selon Sid Ahmed Hammouche, correspondant permanent de la Chaine 3 de la Radio Algérienne à Genève, "le round de Genève a pour objectif de parvenir à un accord dans l’optique de l’accord conclu à Manhasset (USA) et de relancer les discussions sur le processus de décolonisation du Sahara Occidental". (JP de 13h30).

Ce round, relève Nesrine Dahmoune, du service international de la radio Chaine 3, dans le journal parlé (JP) de 8h00, "constitue un prélude à une série de discussions organisées en fonction des résultats qui seront obtenus sur la base des résolutions onusiennes pour une solution durable devant permettre l’autodétermination du peuple sahraoui".

Mohamed Khaddad : "le droit à l’autodétermination n’est pas négociable"

Interrogé par la radio Chaine 3, Mohamed Khaddad, coordinateur à la MINURSO et membre de la délégation sahraouie a affirmé que "le droit du peuple sahraoui à l’autodéterminantion n’est pas négociable"

Les USA et Kohler exigent des avancées

A noter que la communauté internationale, les États-Unis en tête, exige des avancées concrètes sur la question sahraouie dans des délais courts. Installé en août 2018, l’ancien président allemand espère faire mieux que ses prédécesseurs Backer et Christopher Ross.

Pour rappel, les négociations de juin 2007 entre le Maroc et le Front Polisario ont débuté le 18 juin sur la base de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies 1754, adoptée le 30 avril 2007. Elles se passent à Manhasset, sur Long Island.

A noter qu’une conférence de presse animée par Horst Kohler est prévue demain jeudi à la fin des travaux.

 

 

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