Sahara occidental : fin de la première table-ronde, une deuxième est fixée au cours du premier trimestre 2019

Les travaux de la table-ronde à Genève sur le Sahara occidental, initiée par l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, ont pris fin jeudi par la décision d'organiser une seconde table-ronde au cours du premier trimestre de 2019, a annoncé l'émissaire onusien.

M. Kohler s'exprimait dans un point de presse animée au terme de la table-ronde ouverte la veille,  en présence des deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, et des pays voisins, l’Algérie et la Mauritanie "conformément à la résolution 2440 du Conseil de Sécurité".

Inaugurées, mercredi, à l’initiative du Secrétaire général de l’Onu et supervisées par son envoyé spécial, Horst Kohler, les discussions entre les émissaires du Maroc et ceux du Front Polisario sur le Sahara Occidental ont repris, ce jeudi à Genève, pour la seconde journée consécutive.

A noter que le premier round de ces discussions n’a donné lieu à aucune déclaration, autant de la part des membres de la délégation Marocaine que ceux du Front Polisario, invités à rester discrètes sur leur déroulement.  

Contactée par la Chaine 3 de la Radio Algérienne, la présidente de la Fédération des associations de soutien aux peuples d'Afrique (FASPA), estime qu'"avec le retour du Maroc à l’Union africaine (UA), la question de l’autodétermination sahraouie n’est pas seulement question à traiter au niveau de l’ONU mais aussi au niveau de l’Union africaine que doit être traitée la question", soulignant que "les alliances du Maroc à l’ONU sont défavorables à une solution pérenne".

Mme Michèle De Caster, voit un grand intérêt dans le fait que "la position de l’autodétermination n’est pas seulement une position du Sahara Occidental mais aussi une position de la charte de l’ONU qui légitime le droit des peuples à disposer d’eux même", soulignant que "c'est au peuple sahraoui de demander son droit international."

Il est certain qu’il en sera de même, aujourd’hui, et que ce sera au représentant du Secrétaire général de l’ONU de communiquer sur les résultats auxquels celles-ci ont pu donner lieu, lors d’une conférence de presse prévue à la fin de la rencontre.

Ce nouveau face à face entre les délégations du Maroc et du  Sahara Occidental, lesquelles ne s’étaient pas rencontrées depuis six années, n’aura été rendu possible que sur l’insistance du Conseil de Sécurité de l’Onu, leur enjoignant à reprendre les négociations « sans pré-conditions et de bonne foi », en vue de parvenir à un accord politique juste, durable et mutuellement acceptable permettant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

 

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