Deuxième journée de réunion de l'OPEP ce vendredi à Vienne : dans l'attente d'un consensus sur le niveau de réduction de production

Ph.DR

Les regards restent rivés, ce vendredi encore, sur la capitale autrichienne, Vienne, qui abrite depuis hier la réunion des pays OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et leurs partenaires, dont la Russie. 

Très attendu, un éventuel consensus pour la réductuion du niveau de production en mesure d'endiguer la chute des prix du baril sur le marché.  

Plus que la décision de la réduction de l'offre, c'est indéniablement un niveau de réduction à même d'infuler sur les cours qui reste qui très attendu, en cette deuxième journée. ON évoque une réduction de 1 million de barils/jour, trop insuffisant pour bousculer un marché mondial suralimenté en or noir, alors que le surplus est estimé à 1,6 million de barils/jour.   

Jusqu’à aujourd’hui, le consensus n’est toujours pas réalisé. Ce vendredi, les travaux ont lieu avec la participation des pays non membre de l’Organisation avec le chef de file qu’est la Russie.

Il n’est cependant pas sûr de parvenir à un accord et trouver le consens entre membres de l’OPEP et ses partenaires, selon l’analyse de Roger Diwan, expert de l’analyse des marchés pétroliers, qui s'exprime au micro de Zohir Bouzid. 

Plus de détails dans le compte rendu, ce matin, de l’envoyé spécial de la Radio chaine 3 à Vienne, Zohir Bouzid.

Suspendu à l'Opep, le pétrole continue de reculer en Asie
Pendant ce temps, les cours pétroliers continuaient de se replier en Asie ce vendredi, les investisseurs s'inquiétant des difficultés des producteurs de l'Opep à trouver un terrain d'entente sur les modalités d'une baisse de leurs extractions.

Vers 03H10 GMT, le baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en janvier, perdait 18 cents, à 51,31 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne pour livraison en février, cédait 32 cents, à 59,74 dollars.

Les marchés ont les yeux rivés sur l'Organisation des pays exportateurs du pétrole qui retrouve à Vienne vendredi ses partenaires, dont la Russie.

L'alliance de 25 pays au total est liée par un accord de limitation de la production d'or noir qui expire en théorie à la fin de l'année.

Une première journée de discussions sur les modalités d'une baisse de la production qui permettrait d'enrayer la chute des cours --plus de 30% en deux mois-- n'a rien donné, alors que Donald Trump, partisans des cours bas, exige de l'Opep le maintien d'un niveau élevé de la production.

Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, a exprimé ses doutes sur la possibilité même d'un accord final.

Les questions autour de la décision finale de l'Opep éclipsaient un rapport pourtant favorable de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).

Selon ce document, les stocks de pétrole brut ont chuté de 7,3 millions de barils aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 30 novembre malgré un maintien de la production à un niveau record et la stabilisation de la cadence des raffineries.

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