Pétrole : Le baril à plus de 62 dollars

En attendant de mesurer l’impact réel des dernières mesures de l’OPEP et de ses partenaires attendues pour le deuxième semestre  de 2019, le marché pétrolier demeure hésitant entre inquiétudes sur la croissance de la demande et espoirs alimentés par les efforts des producteurs.

Pour ce mercredi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 62,03 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 53 cents par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 43 cents à 53,44 dollars.

"L'appétit pour le risque joue un rôle important dans les mouvements du prix du pétrole depuis un mois", a commenté Craig Erlam, analyste, qui estime donc que les pertes de mardi s'expliquent en partie par la baisse plus générale du marché.

Les investisseurs  redoutaient notamment de voir la croissance chinoise faiblir, ce qui pourrait pondérer la consommation du premier importateur mondial de brut.

Mais plusieurs analystes parient sur une hausse des prix pour 2019.

"Le marché devrait être beaucoup plus équilibré en 2019, grâce aux baisses de production de l'Opep et ses partenaires, qu'au deuxième semestre 2018", quand ces producteurs avaient modéré leurs efforts, a estimé Helge André Martinsen, analyste.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, dont la Russie, ont décidé début décembre de limiter leurs extractions.

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