Présidentielle 2019 : Vingt et un postulants déposent leurs dossiers de candidature, fin du délai légal

Vingt et un (21) candidats à la présidence de la République ont déposé, dans le délai légal fixé au dimanche 3 mars à minuit, leurs dossiers de candidature auprès du Conseil constitutionnel qui doit, à présent, statuer sur leur validité par décision, dans un délai de 10 jours. 

Le dossier de candidature du président sortant Abdelaziz Bouteflika qui a annoncé le 10 février dernier sa décision de briguer un nouveau mandat, a été déposé par son directeur de campagne électorale, Abdelghani Zaalane.  

Le président du Front Al-Moustakbel, Abdelaziz Belaid et du parti Ahd 54, Ali Fawzi Rebaine qui avaient déjà participé aux précédentes présidentielles ont également confirmé leur participation au scrutin du 18 avril.  

Le président du Mouvement El Infitah, Omar Bouacha, a déposé, pour sa part, son dossier de candidature auprès du Conseil constitutionnel, quelques heures seulement avant l'expiration du délai légal.

Le président du parti du Rassemblement algérien (RA), Ali Zeghdoud et le candidat indépendant Abdelhakim Hamadi étaient les premiers à confirmer  leur participation à l'élection présidentielle du 18 avril. Ces deux candidats ont remis jeudi dernier leurs dossiers de candidature au Conseil constitutionnel.  

Samedi, le président du Parti de la victoire nationale (PVN), Adoul Mahfoudh et le président du mouvement El-Bina,Abdelkader Bengrina ont déposé leurs dossiers de candidature. 

La plupart des autres prétendants à la présidence de la République ont préféré attendre le dernier jour pour confirmer leur participation à cette élection dont le général à la retraite, Ali Ghediri  qui a déposé, en tant qu'indépendant, son dossier de candidature à la présidence de la République. 

De nombreux autres candidats ont attendu le dernier moment pour déposer leur déclaration de candidature auprès du Conseil constitutionnel à l'image du président du Front des jeunes démocrates pour la citoyenneté (FJDC), Ahmed Gouraya, et du secrétaire général du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aissa Belhadi.

D'autres candidats indépendants n'ont accompli cette formalité, prévue par la Constitution et la loi organique relative au régime électoral, adoptée à l'été 2016, que quelques heures avant l'expiration du délai de dépôt des candidatures.

Il s'agit des candidats Abdechafik Senhadji, Ali Skouri, Mohamed Boufarache, Amara Mohcen, Ben Tabi Ferhat, Loth Bonatiro, Chabane Rezzouk et Ayeb Raouf. Rachid Nekkaz, le candidat déclaré à la présidentielle du 18 avril a cédé la candidature à son cousin qui porte le même nom.

Ce n'est pas Rachid Nekkaz, l'homme d'affaires, résidant en France, qui a déposé dimanche sa candidature auprès du Conseil constitutionnel, mais c'est un autre Rachid Nekkaz, mécanicien de profession et résidant à Chlef, qui a déclaré sa candidature à la présidence de la République.

Louisa Hanoune, Ali Benflis, Abderrezak Makri et Said Bouhadja renoncent

De leur côté, Louisa Hanoune, Ali Benflis, Abderrazak Mokri et Said Bouhadja ont renoncé, à la dernière minute, à se porter candidat à l'élection du 18 avril.

Le président du parti Talaie El Hourriyat, Ali Benflis a annoncé, dimanche à Alger, sa décision de ne pas participer à l'élection présidentielle.

Le président et candidat déclaré du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, qui s'est tenu prêt à déposer son dossier de candidature jusqu'à la dernière minute, a fini, lui aussi, par renoncer, car il avait déjà affirmé qu'il ne participerait pas à cette élection présidentielle en cas de candidature du président sortant, Abdelaziz Bouteflika.

Le Parti des travailleurs (PT) de Louisa Hanoune, s'est retiré de la course samedi dernier

Et enfin, Said Bouhadja du parti FLN a surpris tout le monde en annonçant, dimanche, lors d'une conférence de presse, qu'il retirait sa candidature personnel après avoir déposé son dossier et avoir été reçu par le président du Conseil constitutionnel.

Pour information, les partis du Front des Forces Socialistes (FFS), du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) et du Parti Socialiste des Travailleurs (PST), avaient rejeté l'élection présidentielle du 18 avril 2019, dès son annonce, considérant qu'elle ne pouvait être ni libre, ni régulière.

 

 

                 

 

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