Marches pacifiques – vendredi 9 : nouvelle démonstration de force des Algériens pour déloger le système en place

Au neuvième vendredi du hirak, les rues des chefs-lieux de wilayas, voire dans toutes les places publiques des grandes villes, ne désemplissent pas. De plus en plus engagée, la population marche avec détermination, et dans une ambiance de liesses populaires, afin de faire entendre sa voix pour un changement radical du système en place.

La contestation populaire pacifique contre le régime politique en Algérie se poursuit sous une nouvelle démonstration pour déloger le système en place. Elle est marquée par des marches et des rassemblements à travers le territoire national de plus en plus imposants contre, d’une part, toute forme de dérive répressive et contre la démarche consultative du chef de l’Etat intérimaire qui veut  réunir les acteurs politiques pour l’examen d’une issue consensuelle à la crise politique que traverse le pays.

Unis dans le fond et la forme, les fondamentaux slogans scandés de bout en bout du pays sont les mêmes à l’instar de « Système dégage ! », « Abat les 3 B ! », « Djeich-chaâb khaoua khaoua ! » ou encore « Unis pour le meilleur et pour  l’avenir ! » et « Pour un Etat de droit » auxquels il faut ajouter des pancartes et banderoles où l’on peut lire des réflexions dont les messages convergent dans  le même sens des principaux slogans  exigeant le départ de toutes les figures du régime.

A Alger, Nesrine Cherikhi constate, pour la radio chaine 3, que le déploiement des élémentsde la police est différemment opéré pour rendre le mouvement de la foule moins compacte et moins dense. 

A Biskra, la détermination de la population a pris le dessus sur les conditions climatiques. Selon Abdelhamid Zekiri, ni la chaleur, ni le taux d'humidité n'auront affecté une population déterminé à marquer par sa présence le neuvième vendredi contre vent de sable et avec une marrée humaine pour exprimer un profond mécontentement contre le système.                                                                                                                                                                                    Constantine ne déroge pas au rituel hebdomadaire contestataire. Sortie en grand nombre et en bonne humeur, la population répond dans toute sa diversité, selon Hayet Karboua avec haute voix son rejet d'un système pourri. La mobilisation est de mise pour décoder et répondre point par point aux démarches entrepeises par la présidence, par l'armée ou par les acteurs politiques. 

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