Règlement de la crise libyenne : l'Algérie demeure un acteur dynamique

Le vice-président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale de l’Etat de Libye (GNA), Ahmed Omar Miitig, a indiqué, vendredi, que sa visite à Alger constitue "un message clair" destiné à affirmer que l'Algérie demeurait un "acteur dynamique" dans le règlement de la crise en Libye. 

"Ma présence ici, à Alger, est justement un message clair et net pour réaffirmer que l'Algérie demeure +un acteur dynamique+ en mesure d’émettre un avis différent sur la situation en Libye", a souligné M. Miitig, qui s'exprimait lors d’une conférence de presse, à l’issue de sa visite de deux jours à Alger.

M. Miitig a ajouté que "certains pays pensaient que l’Algérie ne pouvait pas être présente sur la scène internationale et que la situation interne actuelle du pays ne lui permettait pas d’assumer un rôle dynamique en Libye, notamment après l’agression des troupes de Khalifa Haftar contre Tripoli".

Reçu jeudi par le Chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, le Vice-président du GNA s’est félicité de la position officielle algérienne qui a exprimé, a-t-il rappelé, son "plein soutien à l’édification d’un Etat démocratique et civil en Libye, ainsi qu’à l’unité de son territoire".

Soulignant à l’occasion que les peuples et gouvernements des deux pays sont solidaires et entretiennent des relations "historiques", M. Miitig a ajouté que le Chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah lui a réitéré "la position de l’Algérie quant au règlement des différends entre les parties libyennes, qui ne peut être réalisé que par la voie politique dans le cadre du dialogue national inter-libyen inclusif".

Dans ce contexte, M. Miitig a confié que son gouvernement a sollicité l’Algérie pour "soutenir et défendre la cause libyenne sur la scène internationale et régionale".

"L’Algérie est présente et reste une force diplomatique sur la scène internationale. Personnellement, j’ai constaté durant ma visite la disponibilité des autorités algériennes et de son peuple à soutenir la Libye", a conclu M. Miitig.

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