Célébration du 20 avril : les Algériens en rangs serrés dans la lutte pacifique pour la démocratie

Les Algériens célèbrent le 39ème anniversaire du 20 avril dans un contexte politique sous des revendications pour un renouveau national et une mobilisation citoyenne inédite pour un changement radical du système en place. Depuis ce jour d'avril 1980 beaucoup de changement ont eu lieu, des acquis arrachés aussi. Désormais, cette date symbole est largement célébrée comme un repère de l'identité nationale recouvrée après mont de désagréments et moult sacrifices.

De son vivant, feu Ait Ahmed, leader du front des forces socialistes (FFS) martelait isans cesse que « la Kabylie se refuse d’être une citadelle de l’identité nationale car la cause n’est pas régionale ». Après officialisation de l'Amazighité comme troisième segment de l'identité nationale, les Algériens sont retournés avec détermination, en 2019, vers la lutte pour une " Algérie libre et démocratique". 

Tout a commencé le jour où l’écrivain Mouloud Mammeri a été interdit en avril 1980 de donner une conférence à l’université de Tizi Ouzou. Une grève générale s’en est suivie dans la ville des genêts, puis dans toute la Kabylie. S'inscrivant dans la revendication sociopolitique, la révolution culturelle est déclenchée pour s’étendre à d’autres villes du pays.

Il fallait attendre 36 ans, en passant par les évènements de 2001 que les sacrifices ont abouti et Tamazight fut consacrée en 2016 langue nationale et officielle. En 2018, Yennayer est porté sur le calendrier des fêtes nationales et la journée est officiellement journée chômée et payée. Chakib Benzaoui a revisité, pour la radio chaine 3, cette page de l’histoire contemporaine de l’Algérie.

Nesrine Cherikhi, de la chaine 3, a rencontré quand à elle des témoins/acteurs de la mobilisation pour la cause amazighe en 1981.

Plusieurs marches et manifestations sont programmées en 2019 pour fêter cette date du  double anniversaire dans plusieurs wilayas du pays.

A Tizi Ouzou, le ville a vécu pendant une semaine culturelle au rythme de commération du double abnniversaire du printemps berbère et printemps noir.

Le correspondant de la radio chaine 3, Mohamed Haouchine, y a assisté et en décrit la teneur. 

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