Arraisonnement de pétroliers : l'Iran nie vouloir la confrontation avec Londres

« L'Iran ne veut pas la confrontation » avec le Royaume-Uni, après l’arraisonnement d’une pétrolier Iranien par Londres, puis d'un second, Britannique cette fois, par Téhéran, a fait savoir, lundi à Managua, le ministre Iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.

« Il est très important que Boris Johnson, le futur premier ministre, comprenne que l'Iran ne veut pas la confrontation », mais des « relations normales basées sur le respect mutuel », a déclaré M. Zarif lors d'une rencontre avec des journalistes au Nicaragua où il se trouve en visite.

« Commencer un conflit peut être facile, mais y mettre fin serait impossible », a-t-il prévenu, ajoutant que quiconque commence une guerre « ne sera pas celui qui y mettra fin », a averti le chef de la diplomatie Iranienne.

Le 4 juillet, un pétrolier Iranien, le Grace 1, a été arraisonné au large de Gibraltar par la police et les Royal Marines Britanniques.

Quelques jours après, les forces Iraniennes ont mis la main sur le  tanker Stena Impero, battant pavillon Britannique, dans le détroit d'Ormuz.

En arraisonnant le Grace 1, les autorités Britanniques ont commis un « acte de piraterie », a dénoncé M. Zarif, niant que la saisie du tanker Britannique l’avait été en représailles.

             

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