Enseignement supérieur : toutes les mesures pédagogiques prises pour l'accueil des nouveaux bacheliers

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tayeb Bouzid a affirmé, jeudi à Alger, que toutes les mesures pédagogiques avaient été prises pour l'accueil des 271.623 élèves ayant décroché le baccalauréat cette année. 

Prononçant une allocution à l'occasion des travaux de la conférence nationale des universités, M. Bouzid a réitéré "son engagement à garantir un siège pédagogique à chaque nouveau étudiant, et ce conformément aux principes de la politique nationale en matière d'enseignement supérieur et de recherche scientifique, lesquels sont fondés sur le droit et l'équité tout en permettant à l'étudiant d'atteindre les plus hauts niveaux d'éducation". 

Il a rappelé, dans ce sens, "les efforts déployés pour l'amélioration du niveau d'accueil des étudiants, lesquels efforts ont permis de surmonter les difficultés et les tensions qu'a connue la majorité des établissements d'enseignement supérieur à la lumière du mouvement populaire que vit le pays actuellement".

Le ministre a fait état, à ce titre, de la prise "de mesures à caractère exceptionnel afin de corriger les dysfonctionnements enregistrés en matière de déroulement des activités éducatives et de fournir les besoins pédagogiques nécessaires, où il a été procédé à la promulgation d'une circulaire ministérielle relative aux préinscriptions et l'orientation des nouveaux bacheliers et d'une autre circulaire définissant les grandes orientations sur la base d'une étude analytique et structurale des résultats du baccalauréat pour avoir accès à certaines branches, à l'image des sciences médicales, de l'architecture, de la science vétérinaire, des sciences politiques, des écoles normales supérieures et des sciences techniques des activités physiques et sportives".

Ces mécanismes ont pour objectif de "développer les opérations d'inscription et d'orientation dans le but d'améliorer de manière continue les moyennes, de répondre aux voeux des candidats et à leur choix, de renforcer le numérique et d'apporter davantage de transparence et d'équité en se contentant de 4 voeux à la première étape et en poursuivant le travail à la deuxième étape pour accorder une possibilité supplémentaire aux nouveaux bacheliers qui n'ont eu aucun choix des quatre possibles ou ceux qui ont eu le 4e choix et souhaitent le changer, ainsi que ceux qui ont échoué à l'entretien oral", a-t-il dit.

Concernant l'organisation de l'accès au deuxième cycle de Master, le ministre a relevé la promulgation d'une circulaire ministérielle relative à la candidature, l'orientation et l'inscription au Master des titulaires de licence ou de diplôme étranger reconnu, étant donné que le nombre des places disponibles dans ce cycle avoisine les 200.000 réparties sur 3500 points de formation".

Il a rappelé, à cet effet, les efforts consentis pour la révision du plan de la formation supérieure en vue d'"actualiser et de diversifier les offres de formation prodiguées par les établissements d'enseignement supérieur en assurant son adaptation aux évolutions académiques et scientifiques ainsi qu'aux exigences de l'environnement économique".     

Le premier responsable du secteur a mis l'accent sur l'importance "de la révision du cadre légal et organisationnel de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour pallier les lacunes enregistrées et lever son rendement en l'adaptant aux exigences de l'environnement national et international".

Pour ce qui est de la généralisation de la langue anglaise, le ministre a insisté sur la nécessité "de l'utiliser dans un premier temps dans la formation dans le domaine du doctorat, la recherche scientifique et la publication conformément aux normes internationales en vigueur".

Il a également mis en avant l'importance d’"améliorer la position scientifique de l'Algérie et le classement universitaire au niveau international outre l'ouverture sur le monde pour attirer davantage d'étudiants étrangers".

Par ailleurs, le ministre a appelé à "mettre en place un plan opérationnel sectoriel et à adopter une démarche sécuritaire ferme dans les différents établissements universitaires pour faire face à toute infiltration à l'intérieur du campus universitaire notamment les résidences, de manière à protéger les étudiants des différents dangers".

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