Présidentielle du 12 décembre : le chef de l'Etat exhorte le peuple à la mobilisation pour la réussite d'un scrutin "crucial"

Le Chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, a exhorté, jeudi soir, le peuple algérien à faire de l'élection du 12 décembre prochain "une fête nationale" et à se mobiliser pour la réussite de ce scrutin "crucial".

Dans un discours prononcé à la veille du 65e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954, le Chef de l'Etat a déclaré "Au moment ou nous célébrons ce glorieux anniversaire, j'exhorte le peuple algérien, encore une fois, à faire de la prochaine échéance une fête nationale qui apportera le coup de grâce à ceux qui dissimulent la haine et l'animosité aux enfants et petits-enfants des Chouhada de Novembre".

Appelant également les citoyens à "la mobilisation pour la réussite de ce scrutin crucial", M.

Bensalah s'est dit convaincu que les Algériens "sauront barrer la route à ceux qui cherchent à instrumentaliser les règles et principes de la démocratie".

Affirmant que "l'Etat fera face à toutes les velléités de manœuvre", il a ajouté que le peuple "est appelé à la vigilance et à la prudence, et ses loyaux enfants doivent se tenir prêts à faire face aux cercles malveillants et à leurs actes hostiles à la patrie".

Par ailleurs, le chef de l'Etat a déclaré que "le respect et la protection des droits et libertés fondamentales ne donnent à quiconque le droit d'user de sa liberté d'expression et de manifestation pour attenter au droit de l'autre à l'exercice de ses libertés et à l'expression de sa volonté à la participation au scrutin".

"L'intérêt suprême du pays implique pour l'Etat, quelles qu'en soient les circonstances, l'obligation de préserver l'ordre public, la Loi et les institutions de l'Etat, et de veiller à la sécurité et la stabilité de la patrie", a-t-il soutenu.

Le Chef de l'Etat a mis en avant, également, "la détermination de l'Etat à donner la parole au peuple pour choisir, en toute souveraineté et liberté, celui à qui sera confiée la mission d'instaurer le nouveau mode de gouvernance".

National, Politique