Tunisie: difficulté à former un gouvernement.

Plus de deux mois après les élections législatives, la Tunisie peine à former un gouvernement, les partis politiques siégeant au Parlement n'arrivant pas à s'entendre.   
 
Arrivé en tête aux législatives du 6 octobre, le parti Ennahdha qui a décroché le plus grand nombre de sièges au Parlement, a désigné mi-octobre, Habib Jemli pour former le nouveau cabinet.
 
Cet ancien secrétaire d'Etat doit d'abord former une équipe rassemblant une majorité de députés alors que le mouvement Ennahdha ne dispose que de 52 des 127 sièges d'un Parlement morcelé entre des dizaines de formations, parmi lesquelles plusieurs ont exclu de travailler ensemble. 
 
Le premier délai d'un mois, renouvelable une fois, pour former un gouvernement ayant expiré ce dimanche, M. Jemli a indiqué qu'il lui en faudrait un second, entamant entretemps des consultations ardues avec tous les partis, les syndicats et les personnalités nationales.
 
Lors d'un entretien, jeudi soir, au Palais de Carthage avec le président Kais Saied, il a demandé à celui-ci de prolonger un nouveau délai d'un mois pour former son équipe gouvernementale.
 
Dans un communiqué publié par la présidence, il a fait savoir avoir besoin d'un délai supplémentaire, exprimant son souhait de voir le gouvernement formé au plus tôt pour le présenter au Parlement. 
 
        
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