Championnats d'Afrique 2020 : la FALA espère faire mieux que la précédente édition

Le président de la Fédération algérienne des luttes associées (FALA), Rabah Chebbah, a indiqué dimanche que les sélections algériennes prendront part aux championnats d'Afrique (cadets, juniors, seniors et féminine), prévus du 4 au 9 février à Alger, avec l'objectif de "faire mieux par rapport à la précédente édition" organisée à Hammamet, en Tunisie.

A l'occasion de cette compétition africaine organisée par la FALA sous le patronage du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), 480 personnes dont près de 400 athlètes de 24 pays seront présentes à Alger dans les trois styles (gréco-romaine, libre et féminine).

"L'objectif escompté à travers la participation de nos sélections nationales est de représenter dignement l'Algérie lors de cette manifestation continentale qui verra la présence de 24 pays, ce qui est déjà un record pour un tel évènement, tout en essayant de décrocher le maximum de médailles devant de redoutables adversaires, notamment les Egyptiens et Tunisiens, sans oublier les Nigérians en lutte féminine", a déclaré Chebbah au forum de l'Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (ONJSA), organisé à la salle de conférences du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger).

Les pays ayant confirmé leur participation au rendez-vous d'Alger sont le Nigeria (21 athlètes), le Soudan (07), la République centrafricaine (09), l'Egypte (73), Madagascar (03), le Maroc (37), la Côte d'Ivoire (06), la Namibie (08), la Tunisie (57), l'Afrique du Sud (39), la Guinée-Bissau (05), le Ghana (01), le Sénégal (12), la Sierra Leone (06), le Burundi (02), le Burkina Faso (01), le Kenya (04), le Bénin (02), l'Angola (02), la Guinée (02), le Cameroun (02), le Congo (03) et le Liberia (03).

L'Algérie, quant à elle, sera représentée par 90 athlètes, toutes catégories confondues : cadets (20 athlètes), cadettes (10), juniors garçons (20), juniors filles (10), seniors messieurs (20) et seniors dames (10).

Le président de la FALA a indiqué à cette occasion que son instance "a pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir une organisation de haut niveau", déplorant en même temps "le manque de soutien des autorités, notamment l'ex-ministre de la Jeunesse et des Sports qui a privé notre instance d'une rallonge financière de l'ordre de 1,3 milliard de centimes, destinée à l'organisation de cet évènement africain".

"Je pense que nous avons mobilisé tous les moyens humains et matériels pour offrir à nos lutteurs la meilleure préparation à travers l'organisation de stages au Centre de regroupement et de préparation des équipes nationales à Souidania (Alger), mais également en Roumanie, Bulgarie et Hongrie", a-t-il précisé.

Des minimes promis à "un bel avenir"

De son côté, le Directeur technique national (DTN) de la FALA, Idriss Haoues, a affirmé que les "lutteurs prendront part à cet évènement africain pour décrocher des médailles dans toutes les catégories et styles".

"Notre objectif est de représenter dignement les couleurs nationales et ramener le maximum de médailles devant des lutteurs tunisiens et égyptiens habitués à jouer les premiers rôles dans ce genre de compétitions.

Nous avons sélectionné des athlètes de la catégorie des minimes avec l'équipe des cadets et ils auront leur mot à dire", a déclaré Idriss Haoues.

Selon lui, les sélections algériennes ont effectué plusieurs stages à Souïdania pour préparer le rendez-vous africain dans les meilleures conditions et évaluer les capacités physiques de chaque lutteur.

"Le travail au sein de la direction technique ne s'est jamais arrêté et les sélections algériennes des différentes catégories sont toujours en regroupement, ce qui a permis aux staffs techniques de corriger les lacunes constatées lors des précédentes compétitions. Les seniors viennent de terminer leur stage en Bulgarie et ils sont totalement prêts pour le rendez-vous d'Alger", a-t-il ajouté.

Pour ce rendez-vous africain, les yeux seront braqués sur les plus connus, à savoir Fateh Benferdjallah, Merabet Abdelmalek et Mohamed Fardj, sans oublier Sid Azara Bachir, Adem Boudjemline et Fergat Abdelkrim, tous champions d'Afrique en titre dans leurs catégories respectives.

"Nous avons les cadres de la sélection nationale (seniors) qui peuvent ramener des médailles en vermeil à l'Algérie, eux qui ont participé aux Jeux africains-2019 au Maroc et Jeux méditerranéens de Tarragone en Espagne, sans oublier les cadets qui se sont illustrés lors de la dernière édition des championnats d'Afrique à Hammamet et qui vont profiter de cette compétition pour préparer les prochaines échéances dont les championnats du monde", a expliqué Haoues.

Le Comité exécutif de l'Union mondiale de lutte-Afrique (UWW-Afrique) tiendra en marge de la compétition africaine sa réunion annuelle, consacrée à la présentation du bilan moral de l'instance africaine.

Pour rappel, le président de l'UWW-Afrique, le Marocain Fouad Meskout, également délégué technique de l'instance mondiale, avait visité les installations hôtelières devant abriter cet évènement ainsi que le Centre de préparation et de regroupement des équipes nationales à Souïdania.

Les sélections algériennes de luttes associées (cadets, juniors, seniors et féminine) avaient terminé à la troisième place avec un total de 50 médailles (13 or, 21 argent et 16 bronze) lors de la précédente édition des Championnats d'Afrique organisée à Hammamet.

APS

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