Cessez-le feu en Libye : les belligérants vont poursuivre leurs pourparlers

Réunis à Genève sous l’égide de l’ONU, les belligérants de la crise en Libye , se sont mis d'accord, samedi, sur la nécessité de poursuivre leurs discussions en vue d’aboutir à un cessez-le-feu durable.

« La première session de pourparlers, entamée le 3 février s'est achevée, samedi, signale un communiqué la Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL), précisant que les deux parties se rencontreront à nouveau à partir du 18 février.

« La bonne volonté des deux parties lors de cette première session a motivé la  Manul à proposer une nouvelle date pour la poursuite de ces pourparlers », a indiqué l'ONU.  

Lors de la première session, les belligérants ont admis la nécessité de transformer la trêve en vigueur en Libye, en un cessez-le-feu durable, en dépit de « quelques points de divergence », a indiqué l’émissaire de l’ONU POUR LA Libye, Ghassan Salamé.

« Des progrès ont été faits sur de nombreux sujets importants et nous avons devant nous des convergences dans plusieurs domaines », a indiqué celui-ci au quatrième jour de tractations entre hauts responsables militaires des deux parties.

Le chef de la mission Onusienne a toutefois estimé qu'il restait encore à « apporter des précisions à notre projet final » et à régler « "deux ou trois points de divergence », sans préciser lesquels, pour arriver à un accord devant  être entériné par les deux parties.

Se félicitant, mercredi, que les deux belligérants aient accepté de transformer la trêve en un cessez-le-feu durable, M. Salamé avait, par ailleurs déploré que les envois d'armes et de « combattants étrangers » n'aient pas cessé en Libye, faisant référence, à ce propos, à  « ingérence étrangère croissante ».

 

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