Installation, cette semaine, d'une commission en charge de la réorganisation de la formation professionnelle

Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a annoncé lundi à Boumerdes l’installation "programmée durant la semaine en cours" d'une commission nationale en charge de la réorganisation de la formation professionnelle.

"Il sera procédé, durant cette semaine, à l’installation d’une commission nationale formée de représentants des secteurs de la formation professionnelle, de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique", a déclaré le ministre en marge d’une visite de travail dans la wilaya, ajoutant que ladite commission sera chargée de la "réorganisation de la totalité du cursus de l’enseignement professionnel".

"Il ne s’agira pas de la réorganisation d’un diplôme quelconque, mais de la réorganisation de tout le processus de la formation  professionnelle", qui sera remplacé par un nouveau cursus dit l’"enseignement professionnel", a précisé le ministre, soulignant qu’il faut savoir faire "la distinction entre formation et enseignement" professionnels.

D’autre part, M. Mebarki a insisté de nouveau sur l’actuelle orientation de la stratégie du Gouvernement en matière de formation professionnelle, qui prône "l’ouverture sur l’environnement économique", en offrant des formations et qualifications utiles aux jeunes, susceptibles de leur "assurer des emplois répondant aux besoins du développement national, en termes de cadres et de ressources humaines qualifiés", a-t-il soutenu.

Cette stratégie s’appuie également, a-t-il affirmé, sur la "diversification et le développement" de l’économie, à travers le secteur agricole, considéré, selon le ministre, comme "choix stratégique pour le pays".

Après avoir souligné l’"inscription de la formation de compétences professionnelles, au titre des missions dévolues à son secteur", il a, en outre, appelé les jeunes à "prendre conscience de l’importance du facteur qualification pour accéder à un poste d’emploi".

Le ministre a, également, insisté sur l’importance de "développer la longue expérience acquise par le secteur dans le domaine de la formation agricole" et sur l’impératif de l’enrichir en "s’inspirant des expériences concluantes en la matière de différents pays, à travers le monde". APS