Championnat d'Afrique de karaté : Mekhfi répond aux plaintes de l'Union des fédérations africaines

Le président du Directoire de la fédération algérienne de karaté, Aboubaker Mekhfi, a fourni des "preuves vidéos" à l'Union des fédérations africaines de karaté (UFAK) qui le disculperaient des accusations émises par le président de l'UFAK, Mohamed Tahar Mesbahi, et le président de la zone 1 de l'UFAK, Yacine Arab, l'accusant d'avoir critiqué publiquement l'instance africaine.

"Mes déclarations à la presse ont été déformées. J'ai envoyé des preuves vidéos à l'UFAK après les plaintes déposées par le président de l'UFAK, Mohamed Mesbahi, et le président de la zone 1 de l'UFAK, Yacine Arab", a déclaré Mekhfi à l'APS, affirmant que lui et les membres du directoire de la FAK ont été installés "en application des lois en vigueur et conformément aux décisions du ministère de la Jeunesse et des Sports".

La Commission juridique et disciplinaire de l'Union des fédérations africaines de karaté avait adressé un courrier datant du 16 juin à Mekhfi le sommant de présenter des explications à ses déclarations dans la presse suite à la participation de l'Algérie à la dernière édition du championnat d'Afrique des nations au Cameroun.

"Nous avons reçu une plainte vous concernant qui vient du président de l'UFAK, Mohamed Mesbahi, et du président de la zone 1 de l'UFAK, Yacine Arab, après vos déclarations (...) à leurs endroits, suite à leur intervention volontairement en défaveur de l'Algérie qui est votre pays commun, alors qu'ils étaient dans l'exercice de leurs fonctions", écrit la Commission juridique et disciplinaire de l'UFAK, précisant que les accusations de Mekhfi, absent à Yaoundé, "étaient fondées en grande partie sur le rapport du chef de la délégation algérienne, Mouloud Benbekhma".     

"Nous vous saurions gré en conséquent de bien vouloir nous fournir les preuves et les fondements de vos accusations à l'endroit de Mohamed Tahar Mesbahi et Yacine Arab, lesquelles remettent en cause sous un aspect le fonctionnement de notre institution", ajoute la commission de l'UFAK. APS