Investissement à Tizi-Ouzou : énergies renouvelables et matériaux recyclés pour les nouveaux projets

Les projets d’investissement publics et privés en cours de réalisation dans la wilaya de Tizi-Ouzou «doivent recourir aux énergies renouvelables pour leurs besoins en électricité et à l’utilisation des matériaux recyclés», a exigé le wali, Abdelhakim Chater.

Le chef de l’exécutif local qui a effectué jeudi, une visite de travail dans les communes de la daïra de Ouaguenoune, a demandé aux investisseurs privés et publics de doter les nouvelles structures en cours de réalisation de panneaux photovoltaïques, pour être autonome au plan énergétique et aussi pour ne pas exercer une pression sur le réseau des communes dans lesquelles ils sont implantés.

A l’occasion de cette visite, ainsi que lors des deux précédentes qu’il a effectuées dernièrement dans la daïra d’Azazga, le chef-lieu de wilaya et la ville de Draa Ben Khedda, M. Chater qui a inspecté les chantiers de réalisation d’un centre de vacances et de loisirs aquatique (à Ouaguenoune), d’un complexe industriel, techno-vert, de fabrication d’éléments de revêtements de sol (Fréha), du Centre anti-cancer de Draa Ben Khedda, a également exigé que ces unités adoptent des mesures pour  préserver l’environnement.

A ce titre, il a instruit les directeurs de l’environnement, de l’industrie et des équipements publics d’injecter dans les matériaux de construction des projets d’investissement public, les produits recyclés tel que les microbilles de verre et de généraliser le recours aux énergies renouvelables. Il a aussi demandé à ces trois membres de l’exécutif local, de contacter les porteurs de projets pour les inviter à s’inscrire dans cette démarche de la wilaya, a-t-il insisté.

Les microbilles de verre ainsi que d’autres matières premières tel que les lingots d’aluminium et le granulé de pneus qui sont produit en hors wilaya, seront fabriqués localement dans environ 12 a 18 mois avec l’entrée en production d’une unité de traitement et de recyclage des déchets (la première à l’échelle locale d’un investisseur privé) qui est en cours de réalisation au niveau de la zone d’activité de Tala-Athmane.

Cette usine qui va crée 100 emplois directs, sera dotée d’une capacité annuelle de traitement 500 000 tonnes de déchets non bio dégradables, selon la présentation faite sur place. Cela permettra de porter le taux de récupération de déchets de la wilaya, de 2% actuellement, à environ 12%, a expliqué sur place le directeur local de l’environnement.

Le wali a demandé que des conventions soient signées entre les Centres d’enfouissement techniques de la wilaya et cette usine, pour la récupération de ce type de déchets. APS