Les prix du pétrole se stabilisaient lundi en cours d'échanges européens, le rebond enregistré depuis le début de l'année s'essoufflant avec une économie chinoise pâlissante.
Ce lundi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 62,58 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 12 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de février cédait 11 cents, à 53,69 dollars.
En cours d'échanges asiatiques, le Brent a atteint 63,10 dollars le baril et le WTI 54,17 dollars, à leur plus haut niveau depuis un mois et demi, profitant d'une production record d'essence des raffineries chinoises.
"Les raffineries ont traité 12,12 millions de barils par jour en 2018, contre 11,40 millions l'année précédente", ont souligné les analystes, qui notent donc que la consommation de brut de la Chine continue d'augmenter alors que sa production stagne, à 3,8 millions de barils par jour. Mais les perspectives du premier importateur d'or noir s'assombrissent.
La croissance de la Chine a ralenti tout au long de 2018, pour atteindre son plus faible niveau en 28 ans sur l'ensemble de l'année.
La hausse du Produit intérieur brut (PIB) a été de +6,6% l'année dernière, a annoncé lundi le Bureau national des statistiques (BNS).