Alger se renforce avec trois nouveaux cimetières parmi dix projets programmés

La wilaya d'Alger s'est renforcée avec trois (3) nouveaux cimetières dans les communes de Draria, El Hammamet et Tessala El Merdja, dans le cadre du projet de réalisation de 10 cimetières programmés depuis 2014, a indiqué à l'APS le directeur de l'Etablissement de gestion des pompes funèbres et des cimetières de la wilaya d'Alger (EGPFC).

Selon M. Keddouche Abdelaziz, son établissement a enregistré la réception de trois nouveaux cimetières depuis le mois de juin 2019, dans le cadre d'un programme tracé par la wilaya d'Alger pour 2014-2015, pour la création de 10 cimetières dans l'objectif de désengorger les anciens cimetières.

Deux cimetières ont été mis en service dans les communes de Draria (quartier Oued Tarfa) et d'El Hammamet, tandis que le troisième situé à Tessala El Merdja sera mis en service dans les prochains jours.

D'autres projets pour la réalisation de nouveaux cimetières répartis à travers les communes de Ouled Fayet, Ain Benian, Bordj El Bahri et Ain Taya sont programmés, a fait savoir M. Keddouche, ajoutant que "les services de la wilaya ont chargé les walis délégués de concrétiser ces projets".

Sur la disponibilité des assiettes pour abriter ces cimetières qui devraient mettre fin au phénomène de saturation des cimetières au niveau de la capitale, le même responsable a répondu que les assiettes foncières consacrées à ces projets sont "disponibles" et "les études finalisées", il ne reste que le choix des entreprises de réalisation pour le lancement des travaux".

A noter que l'EGPFC de la wilaya d'Alger gère 118 cimetières, dont 107 cimetières musulmans, 10 chrétiens et un (01) juif, occupant plus de 386 hectares répartis sur une superficie de 900 km2 à travers plusieurs communes de la wilaya.

Ces cimetières sont encadrés par 560 travailleurs entre fossoyeurs, agents d'entretien (désherbage) et agents administratifs, a affirmé le même responsable, qualifiant ce nombre d'"insuffisant", au regard du nombre des cimetières que compte la capitale et de la charge de travail, sachant que l'EGPFC œuvre à la répartition des travailleurs selon les régions et les nécessités de services".