Un métier en souffrance : les artisans algériens ont les mains dans la boue

Les fabricants potiers ne trouvent, invraisemblablement, pas de la bonne argile sur les 2 millions 400 miles kilomètres carrés que compte la superficie du pays. Catégoriques, les artisans rétorquent par le manque de moyens de traitement de notre argile calcareuse, pour ne pas dire boueuse afin de rivalier la production du proche voisinage de notre pays.

Ils comptent sur l’Etat pour mettre à leur disposition les moyens adéquatspermettant de faire connaitre leur savoir faire et une qualité des produits de terre en poterie et porcelaine qui aident à se tailler des parts sur le marché mondial.

Une qualité qu’on ne peut garantir avec la précarité des us et des outils de fabrication. Il faut donc commencer à faire sortir de la bonne pate argileuse algérienne de la boue.  

Reportage de Nadjib Idris pour la Chaine 3