Il faut mettre un terme aux "dépassements injustifiés" des délais de réalisation des projets

Le ministre des travaux publics, Abdelkader Kadi, a appelé vendredi à Médéa, les entreprises à mettre un terme aux "dépassements injustifiés" des délais de réalisation contractuels des projets routiers, affirmant "qu’aucun retard de ce genre ne sera toléré dorénavant".

"Il faut que nous finissions avec les retards et les dépassements injustifiés des délais de livraison de projets inscrits au profit du secteur des travaux publics", a fait savoir M. Kadi, lors de sa visite d’inspection de plusieurs segments du projet de dédoublement du tronçon de l’axe "la Chiffa-Boughezoul" invitant les entreprises engagées sur certains chantiers de ce tronçon à "renforcer leurs moyens d’intervention et à organiser autrement leur plan de travail afin d’être au rendez-vous". 

Le ministre a déploré, d’ailleurs, la persistance du retard enregistré dans la livraison du segment Seghouane-Meudjebeur, d’un linéaire de 16 km, confié à une entreprise nationale, fixant, à cette dernière, la fin de l’année en cours comme date butoir pour l’achèvement et la livraison du segment.

   M. Kadi a indiqué, par ailleurs, que son département ministériel est disposé à "soutenir" et à "aider" les entreprises de réalisation qui respectent les engagements pris et assurent des travaux de qualité, regrettant, dans ce contexte, que "des entreprises nationales n’utilisent que 20% de leurs capacités, alors qu’elles peuvent, au vu des moyens dont elles disposent, prendre en charge tous les projets routiers du pays, sans faire appel aux entreprises étrangères".

Plusieurs sections du projet de dédoublement du tronçon "la Chiffa-Boughezoul" ont été visitées inspectés par le ministre qui a insisté, lors de chaque étape, sur la nécessité d’accorder "la priorité absolue aux études et à la qualité des interventions sur le terrain".

S’agissant du segment "la Chiffa-Berrouaghia", qui s’étend sur un linéaire de 51 km, le ministre a invité le groupement d’entreprises nationales en charge de la réalisation de ce tronçon, ainsi que la partie chinoise, en l’occurrence l’entreprise CSCE, à faire un effort supplémentaire pour revoir à la baisse la durée de réalisation de ce projet, fixée initialement à 36 mois.  

       

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