Offensive israélienne sur Gaza : 1000 raids dans la nuit d'hier, la plus meurtrière depuis neuf jours

Ph.DR

Israël poursuit ses bombardements contre Gaza, au moins sept Palestiniens ont été tués cette nuit, la barre des 200 morts est franchie, 205 exactement et 1530 blessés exactement en neuf jours de raids.

La nuit du mardi à mercredi a été d'une violence extrême depuis le début de cette offensive, tuant 9 Palestiniens et une trentaine de blessés, selon le correspondant de la chaine 1 de la radio algérienne.   

Des avions de combat israéliens ont également bombardé des domiciles de hauts responsables du Hamas cette nuit. Israël qui a promis d’intensifier son offensive au lendemain de l’échec d’un cessez-le-feu a appelé ce matin quelque 100 000 Palestiniens du nord de Gaza à évacuer leurs domiciles.

L'UNRWA déplore des destructions massives de bâtiments

Pour sa part, l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) a déploré mardi la destruction massive de bâtiments dans la bande de Ghaza.

 « Le niveau de pertes humaines et de destruction à Ghaza est vraiment immense », a déclaré un porte-parole de l'UNRWA, Sami Mshasha, lors d'un point presse de l'ONU à Genève.

Selon le porte-parole, 560 maisons ont été complètement détruites et des milliers de bâtiments, dont certains sont publics, ont été endommagés.

Bien que les chiffres exacts des destructions d'infrastructures et de bâtiments ne sont pas connus, « il faut s'attendre à des destructions massives », a-t-il relevé.

Outre les maisons et les bâtiments, 47 installations de l'UNRWA ont été également touchées, selon le responsable onusien qui a précisé que 17.000 personnes ont trouvé refuge dans 20 écoles de l'UNRWA.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a aussi fustigé les bombardements aériens répétés qui détruisent l'infrastructure d'eau dans la bande de Ghaza.

« Des centaines de milliers de personnes à Ghaza sont maintenant sans eau. D'ici quelques jours, l'ensemble de la population risque de se retrouver à court d'eau », a indiqué dans un communiqué Jacques de Maio, chef de la délégation du CICR en Palestine.