Ghaza : Hamas et Israël en désaccord pour prolonger le cessez-le-feu

Israël a annoncé, hier, accepter une prolongation "sans conditions" de la pause des combats, le mouvement Hamas répondant de son coté qu'aucun accord n'avait été conclu entre les négociateurs des deux parties pour prolonger le cessez-le-feu en vigueur, depuis mardi, dans la bande Gaza.

« Israël ne voit aucun problème à ce que le cessez-le-feu soit prolongé sans condition », a dit un responsable Israélien traduisant une volonté de l’occupant de la Palestine de dicter les termes de la négociation.

« Il n'y a pas d'accord pour prolonger le cessez-le-feu », a tranché, peu après, Moussa Abou Marzouk, le chef adjoint du Hamas, qui participe aux pourparlers indirects avec Israël, au Caire, insistant sur la levée préalable du blocus de Ghaza.

Côté Palestinien, l'intransigeance reste en effet de mise. « Notre délégation au Caire ne cèdera sur aucune de nos exigences », a martelé Ismaïl Haniyeh, le numéro deux du bureau politique du Hamas. « Ce que l'occupant n'a pas pu obtenir sur le champ de bataille, il ne pourra pas non plus l'obtenir sur la scène politique », a-t-il affirmé.

Alors que les négociateurs discutaient dans la capitale Egyptienne, Israël tentaient de se défendre contre les vigoureuses critiques sur l'ampleur des moyens militaires employés au cours de la guerre et des importantes pertes  humaines qu'ils ont entrainés par son agression meurtrière contre la population de Ghaza.

Utilisant les mêmes fallacieux arguments, le Premier ministre Israélien a accusé le Hamas de tirer des roquettes sur Israël « à partir d'écoles ou d'hôpitaux », de se servir de civils comme « boucliers humains ».

Après ses attaques disproportionnées contre Ghaza et le coût humain qu’elles ont engendrées (Près de 9.000 morts dont 430 enfants et plus de 10.000 blessés), l’Etat terroriste Israélien, qui ne cesse de se poser en victime, fait l’objet d’une vive réprobation internationale, y compris de la part de ses alliés occidentaux les plus immédiats.

La guerre qu’Israël a imposée à Ghaza, depuis le 8 juillet, a totalement détruit  l'économie vacillante de ce territoire exigu sur lequel 1,8 million de personnes contraints de survivre sous la férule d'un blocus permanent et inhumain.

Les secours Palestiniens continuent à mener les tâches de déblaiement des rues et de recherche des corps encore prisonniers des décombres à Chajaya et Khouzaa, où une dizaine de corps ont encore été extirpés, hier soir, des ruines des milliers de constructions immeubles jetées à terre par les bombardements de l'aviation et de l'artillerie Israélienne.

 

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