Le chef adjoint du mouvement de la résistance palestinienne, Hamas, Moussa Abou Marzouk, a affirmé mercredi qu'il n'y avait pas d'accord sur une prolongation de 72 heures de la trêve avec Israël dans la bande de Ghaza, qui doit expirer vendredi.
"Il n'y a pas d'accord pour prolonger le cessez-le-feu", a écrit Abou Marzouk sur son compte Twitter. Il fait partie d'une délégation de Palestiniens qui participent à des pourparlers indirects avec Israël au Caire. Israël avait annoncé mercredi être prêt à prolonger la trêve pour une durée illimitée.
Un responsable palestinien a précisé mercredi soir que les Palestiniens n'avaient pas été informés qu'Israël acceptait une telle prolongation du cessez-le-feu que le Hamas liait, en fait, à des progrès dans les négociations au Caire.
Cependant, des membres palestiniens de la délégation dans la capitale égyptienne avaient décrit plus tôt mercredi les négociations comme étant "sérieuses et détaillées".
L'attaque israélienne qui aura duré 29 jours a coûté la vie à plus de 1 886 Palestiniens dont 430 enfants, selon le ministère palestinien de la Santé. Les frappes sur trois écoles de l'ONU ont soulevé l'indignation internationale. Côté israélien, 64 soldats et 3 civils ont péri.
Plus globalement, cette énième crise met face à elle-même la communauté internationale qui se trouve acculée à trouver une solution à ce problème. Une solution qui ne peut passer que par l'application des résolutions onusiennes stipulant la fin de l'occupation. C'est ce qu'affirme Hassan Delaoui, conseiller à la mission palestinienne à Bruxelles dans une déclaration à Hayet Ait-Hamoudi pour la Radio chaine 3.
"On ne peut continuer à ce rythme, où chaque deux ou trois ans on assiste à des massacres à Gahza", a-t-il souligné.
Ghassane Redouane, responsable du programme du Parlement de l'enfant palestinien à la Radio Chaine 3 : La guerre la plus terrible de toutes les précédentes
Cette énième agression israélienne a démontré au monde entier qu'Israël contrairement à ce qu'il annonce s'attaque à des civils, et pire à des écoles de l'ONU abritant réfugiés. Plus de 300 enfants ont péri dans des attaques de l'armée israélienne. Les séquelles de cette guerre resteront longtemps présents.
Ghassane Redouane, responsable du programme du Parlement de l'enfant palestinien à Ghaza, joint ce matin par Karima Bennour de la radio chaine 3, explique que les enfants qui ont survécu à ce génocide sont terrifiés et porteront à jamais les séquelles de cette guerre.
