Dix-huit personnes étaient toujours portées disparues, ce matin, une semaine après les glissements de terrain survenus à Hiroshima, causant au moins 70 morts dans cette ville du sud-ouest du Japon.
Un précédent décompte faisait état de 66 morts et 21 disparus.
Les chances de retrouver des survivants sont désormais considérées comme nulles, la tâche sur le terrain étant compliquée par de fréquentes pluies et les difficultés à accéder en certains lieux où se sont accumulés des décombres.
Quelque 50 éboulements de rochers et de coulées de terre détrempée s'étaient produits à partir de 03H00 du matin, mercredi dernier, selon les repérages effectués par l'Autorité Japonaise de l'information géo-spatiale.
Environ 3.000 professionnels (pompiers, policiers, soldats, experts des désastres), aidés de bénévoles, s’étaient mobilisés pour tenter de secourir les habitants pris au piège en pleine nuit.
Au moins 18 personnes, dont la liste nominative a été rendue publique, lundi, manquent toujours à l'appel. Une partie d'entre elles pourraient toutefois figurer parmi les morts retrouvés qui n'ont pas encore été identifiés.
Selon la municipalité d’Hiroshima, plusieurs centaines de maisons ont été en tout ou partie détruites ou envahies de boue.