Les importations de médicaments suivent la hausse des pathologies

Le président de la Société Algérienne de pharmacie, Farid Benhamdine, invité de la Chaine III de la radio Algérienne, est venu, ce matin, commenter certains aspects liés aux médicaments, notamment ceux de la hausse constante de leur importation.

L’invité de la rédaction considère que cette hausse  est « tout à fait normale », l’expliquant par la naissance d’un millions de naissances, à l’augmentation de l’espérance de vie des Algériens et, aussi, par le fait que des pathologies telles que le diabète ou le cancer, « n’étaient pas bien traitées », par le passé.

Il indique, également, que cette élévation de la factures de produits de santé va de pair avec celle des médicaments destinés à traiter des affections particulières, à l’exemple de l’hypertension artérielle ou de la maladie d’Alzheimer, lesquels ne sont pas produits en Algérie.

L’invité rappelle, encore, qu’environ 1,9 milliard de dollars sont prévus, cette année, pour payer les médicaments importés, le pays ne produisant qu’un tiers de ses besoins en produits de santé, pour l’équivalent de 1,1 milliards de dollars.

M. Benhamdine affirme, d’autre part, que la facture pour les traitements destinés aux cancéreux va connaitre une augmentation « parce que le nombre de ces derniers va également augmenter ».

Pour tempérer le chiffre des dépenses de médicaments cité plus haut, ce dernier leur oppose les sommes consenties par l’Algérie pour l’importation de tabac, (quelque 2,5 milliards de dollars chaque année).

Le président de la Société de pharmacie dit, par ailleurs, espérer que la création, annoncée, d’une Agence nationale du médicament vienne, enfin, mettre de l’ordre dans le secteur des produits de soins « tant pour ce qui a trait à leur importation, leur production locale, la fixation de leur prix, que le taux de leur remboursement ».      

 

 

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