Belaiz : Ghardaïa a retrouvé la sécurité et la stabilité

Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaiz, a affirmé jeudi que la wilaya de Ghardaïa a retrouvé la sécurité et la stabilité et que la situation est "maîtrisée" dans la région.

Dans une déclaration à la presse, en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales, le ministre a précisé que " la situation est actuellement maîtrisée à Ghardaïa" et que la région a retrouvé la sécurité et la stabilité".

Il a indiqué, dans le même contexte, que tous les établissements éducatifs et les commerces de la wilaya "fonctionnent normalement".

Rappelant les événements qu'a connus la wilaya, le ministre a indiqué que la situation a été marquée ces derniers mois par le retour de la sécurité et de la stabilité, ce qui a, a-t-il dit, "réconforté les coeurs des Algériens et des Algériennes".

Par la même occasion, M. Belaiz a appelé à faire prévaloir " la raison et la sagesse" en abordant cette question "sensible".

«L’ANP est déterminée à consentir tous les efforts pour protéger le pays»

En réponse à une question de la presse sur la protection des frontières algériennes à la lumière de la situation prévalant dans les pays voisins, le ministre a affirmé que l'Armée nationale populaire (ANP) "est déterminée à consentir tous les efforts pour protéger le pays et les frontières nationales".

Il a en outre rappelé l'allocution du vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah,  à l'occasion d'un colloque historique sous le thème "l'Armée de libération nationale: arme de l'information et de la diplomatie".

M. Belaiz a ajouté que l'Etat "ne ménage aucun effort pour la protection du pays et la sécurisation des frontières nationales".

Le vice-ministre de la Défense avait réitéré "la détermination des éléments de l'ANP, digne héritière de l'Armée de libération nationale (ALN), à consentir tous les efforts pour défendre nos frontières et éradiquer les résidus terroristes dans notre pays".  

«Toutes les revendications du corps de la Protection civile ont été traitées»

A une question sur "la décision des fonctionnaires de la Protection civile d'observer ultérieurement un mouvement de protestation", M. Belaiz a démenti cette information précisant qu'il s'agissait d'"une rumeur colportée par des fonctionnaires révoqués pour fautes graves". Cette rumeur est "totalement infondée", a-t-il asséné.

"La grève ou le débrayage dans ces corps chargés d'assurer la sécurité sont interdits en Algérie et même ailleurs", a rappelé M. Belaiz.

Les revendications des fonctionnaires de la Protection civile ainsi que ceux des douanes ont été traitées dans le cadre de la prise en charge de la situation socioprofessionnelle des fonctionnaires de la Sûreté nationale, a précisé le ministre.

Pour ce qui est de la création d'un syndicat propre à ces corps, le ministre a dit que "l'idée n'est pas à exclure. Une réflexion pourrait être lancée autour de cette proposition qui sera examinée sous tous ses aspects juridiques et autres".

En attendant, le ministre a fait savoir que "le gouvernement a décidé de la mise en place de commissions indépendantes et impartiales qui prendront en charge les promotions et sanctions en assurant des voies de recours et des garanties pour ce qui est du droit de défense ou de consultation du dossier".

M. Belaiz a, en outre, rappelé que le gouvernement avait pris en charge toutes les revendications socioprofessionnelles soumises par des agents respectables qui accomplissaient leur mission avec "professionnalisme". 

"Elles ont été examinées et satisfaites. Tout est rentré dans l'ordre", a-t-il dit.

Une mise en œuvre "rapide" de plusieurs mesures d'amélioration relatives à la rémunération, au logement, à l'organisation et aux conditions de travail ainsi qu'à la représentation des agents de la Sûreté nationale, avait été décidée à l'issue d'une réunion interministérielle présidée dimanche à Alger par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, selon un communiqué du cabinet du Premier ministre.

"Le même dispositif réglementaire qui permet de couvrir les besoins de fonctionnement des autres corps paramilitaires devra être mis en œuvre dans les mêmes conditions", ajoute le communiqué.

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