La réforme hospitalière tributaire de l’implication des personnels de santé

La chaine III de la Radio Algérienne a consacré, ce matin, son émission, L’invité de la rédaction, à l’annonce portant reclassification des personnels de santé publique. Pour développer ce sujet, elle a reçu le président de la Commission chargée des partenaires sociaux au ministère de la Santé.

Ce dernier, Omar Berejouane, rappelle que la plupart des statuts régissant ce secteur a été promulguée entre 2009 et 2011. Depuis lors, dit-il, « le personnel de santé n’a pas bénéficié d'une évolution de son plan de carrière professionnelle ».

Explicitant le contenu du concept de reclassification, l’invité explique qu’il s’agit, en fait, de l’application d’un statut qui existe déjà, « la nouveauté étant l’organisation d’examen et de concours pour permettre aux agents de santé possédant des présispositions pour cela, d'accéder à de nouveaux grades ». « Au titre de la réforme hospitalière, poursuit-il, nous devons régler le problème de la ressource humaine ».

Il annonce que les concours et examens vont être organisés pour permettre aux personnels disposant de conditions d’ancienneté de passer d’un grade à un autre. Il signale, ensuite, que les effectifs du secteur de santé public sont constitués de 290.000 employés répartis entre 20 corps et une soixantaine de grades.

Au titre des statuts particuliers de l’ensemble des catégories professionnelles de la santé,  prenant effet à partir de 2008 jusqu’à 2011, M. Berejouane annonce que le ministère de la Santé a pris la décision de commencer à payer l’ensemble des rappels induits par l’entrée en vigueur de cette reclassification.

Sur la lancée, il fait état de la régularisation de la situation sociale de plus de 23.000 agents travaillant, jusque là, sous contrat à durée déterminée, lesquels seront désormais pérennisés dans leur emploi.

Commentant la réorganisation et l’amélioration des prestations offerte par le  système de santé publique en Algérie, M. Berejouane se réfère aux instructions énoncées par le ministre de la Santé, M. Boudiaf, dans lesquelles celui-ci promet une « humanisation » des hôpitaux, à travers notamment, l’amélioration des conditions d’accueil des malades et celles de leurs exigences en matière de demande de soins. 

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