Port d'Alger : les pilotes en débrayage, l’entreprise saisi la justice

Les activités au port d'Alger sont quasiment bloquées lundi par une grève des pilotes à l'appui de revendications syndicales, a-t-on appris auprès de la direction de l'Entreprise portuaire d'Alger  (EPAL).

La grève des pilotes chargés du remorquage (des navires) ''bloque les activités de déchargement et de chargement, ainsi que l'entrée au port des navires'', précise M. Timizar Abderrahmane, chargé de la communication à l'EPAL.

''Les pilotes de la direction remorquage demandent la destitution de leur délégué syndical'', ajoute t-il, soulignant que ''cette revendication est du ressort de l'union locale de l'UGTA, et non pas de l'EPAL''.

A la suite de cette grève, ''l'EPAL est prise en otage, ses quelque 3.000 travailleurs sont donc à l'arrêt'', relève M. Timizar, qui explique par ailleurs que ''le déchargement de 8 navires à quai est bloqué''. 

En outre, ce mouvement de protestation empêche également 7 navires en rade d'entrer au port, ajoute la même source.

Une action en justice engagée contre les grévistes   

Pour sa part, l'entreprise portuaire d'Alger (EPAL), a engagé une action en justice pour ''grève illégale'' contre des capitaines de remorqueurs, qui ont déclenché ce mouvement de débrayage, qui a paralysé les entrées et sorties de navires.

  L'EPAL ''a engagé une action en justice pour traduire les grévistes devant le référée d'heure en heure pour mettre fin à la grève'', a indiqué à Abderrahmane Timizar, chargé de la communication à l'EPAL.

Par ailleurs, une seconde action en justice a été engagée par l'EPAL. ''Cette action (en justice) est engagée par devant le tribunal pénal pour grève illégale ayant donné lieu à la prise d'otages de bateaux en entrée et sortie'', ajoute le chargé de communication de l'entreprise portuaire d'Alger.

Les quelques 3.000 travailleurs du port d'Alger risquent un arrêt de travail si les navires sont bloqués à l'entrée et la sortie par cette grève.

 

 

 

 

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