Prévention du blanchiment d'argent: les informations relayées sur l'Algérie à ce sujet sont infondées"

Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé jeudi à Alger, que les informations rapportées par certains médias sur le manquement des institutions algériennes spécialisées quant à la prise en charge du dossier de prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme n'était qu'"une tempête dans un verre d'eau sans  fondement aucun", soulignant que l'Algérie "a actualisé" ses lois en la matière.

Il s'agit d'"une tempête dans un verre d'eau sans fondement aucun", a déclaré M. Lamamra à la presse au terme d'une audience accordée à la présidente de l'Assemblée nationale de la République serbe, Maja Gojkovic, précisant que la question était "très simple". 

Il a précisé également que "du point de vue technique, des rapports sont adressés au groupe "GAFI", faisant remarquer que "l'Algérie avait actualisé ses lois et informé les parties concernées".

GAFI (Groupe d'action financière) est un organisme intergouvernemental créé en 1989 lors du sommet du groupe des 7 à Paris. Il est chargé de la lutte contre le blanchiment d'argent à l'échelle internationale.

"Du point de vue technique, ce groupe international "rend publics des bulletins et recommande aux institutions bancaires de faire preuve de vigilance avec certains pays qui n'ont pas encore adapté leurs législations", a poursuivi M. Lamamra avant d'ajouter que l'"Algérie l'avait fait à travers l'enrichissement de ses lois et la mise en place de mécanismes qui veilleront à leur application".

Le porte parole du ministère des Affaires étrangères avait indiqué mercredi dans une déclaration à l'APS, "en réaction à ce qui a été relayé par certains médias avec exagération et imprécision, voire parfois une désinformation, sur la prise en charge par les institutions algériennes spécialisées du dossier de prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme, que ce dossier "figure en tête des engagements internationaux de l'Algérie. Il n'est pas de nature à être traité à un niveau bilatéral avec aucun pays arabe ou autre".

APS

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