Début des travaux de la 3ème réunion du dialogue inter-libyen à Alger

Les travaux de la 3ème réunion du dialogue inter-libyen regroupant des leaders et des chefs de partis politiques et activistes libyens ont débuté mercredi à Alger sous l'égide des Nations unies en vue de trouver une solution politique à la crise en Libye.

La cérémonie d'ouverture des travaux a été présidée par le ministre des affaires Maghrébines, de l'Union Africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, en présence de l'Envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, Bernardino Leone.

Cette troisième réunion à Alger s'inscrit dans le cadre des efforts soutenus de l'Algérie pour réunir les parties libyennes autour de la table de dialogue afin de parvenir à une solution politique à la crise politique et sécuritaire dans ce pays, aggravée par l'existence de deux gouvernements et de deux parlements se disputant le pouvoir.

Léon : cette réunion d'Alger est "cruciale pour conclure un accord accepté par tous"  

 A l'ouverture des travaux de la réunion, sous l'égide de l'Onu en vue de trouver une solution politique à la crise en Libye, en présence du ministre des affaires Maghrébines, de l'Union Africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel,  Bernardino Léon, envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, a qualifié de "cruciale" cette 3ème réunion du dialogue inter-libyen regroupant des leaders et des chefs de partis politiques et activistes libyens, soulignant la nécessité d'aboutir à un projet d'accord acceptable par tous les Libyens.

"Vue la situation économique qui se dégrade, la menace terroriste grandissante et la discorde politique entre les deux gouvernements en Libye", M. Léon a affirmé que "l'accord de paix et de réconciliation doit être conclu le plus vite possible."

Dans ce sens, il a estimé que "la réunion d'Alger peut être la dernière chance pour la Libye afin d'instaurer un gouvernement d'union nationale", soulignant que "les Libyens veulent conclure cet accord qui doit refléter leurs aspirations."

"C'est le message que nous avait transmis le peuple Libyen, à travers ses représentants ici présents", a ajouté M. Léon, affirmant que "ce n'est pas le moment de la diplomatie, c'est le moment de parler franchement." 

"On ne peut plus continuer avec les échanges d'accusations entre Fajr Libya et le gouvernement de Tobrouk, c'est pourquoi il faut trouver un accord et cela est le message principale de cette rencontre d'Alger", a-t-il encore soutenu.

Messahel réitère la position de l'Algérie en faveur d'un "dialogue rassembleur"

 Dans une allocution à l'ouverture de ladite réunion, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, a réitéré la position immuable de l'Algérie tendant à "aider les frères libyens, toutes obédiences confondues, à aller vers un dialogue rassembleur et inclusif, à l'exception des groupes terroristes reconnus en tant que tels par l'ONU", précisant que a "sécurité de la Libye est également celle de l'Algérie". 

  "La position immuable de l'Algérie vise à aider les frères libyens, toutes obédiences confondues, à ouvrir un dialogue rassembleur et inclusif à l'exception des groupes terroristes reconnus en tant que tels par l'ONU, a affirmé  Messahel

Il a indiqué que ce dialogue "repose sur la seule volonté des Libyens loin de toute ingérence étrangère et qui permettra de mettre en place un gouvernement d'union nationale qui prendra en charge la gestion des affaires publiques, s'emploiera à rétablir la stabilité à travers tout le territoire libyen et anéantira la menace de division du pays". 

La sécurité de la Libye "est également celle des pays voisins"

"L'escalade des menaces terroristes et l'extension du cercle de la violence de par le monde sont désormais une préoccupation pour la communauté internationale tout entière", a-t-il poursuivi estimant que l'"acceptation du dialogue par les enfants de la Libye reflète leur prise de conscience quant à l'ampleur de la menace qui pèse sur leur pays et traduit leur détermination de le protéger et de le préserver".

Il a ajouté enfin, que "la sécurité de la Libye est également celle de l'Algérie, voire même des pays voisins et de la région du Sahel".

    

 

 

 

 

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