Plus 31.000 étrangers travaillent en Algérie avec des permis temporaires

Le ministère du Travail, de l'emploi et de la solidarité nationale a accordé des permis de travail temporaires à 31.315 étrangers activant dans plusieurs secteurs, notamment le bâtiment et les travaux publics, a révélé jeudi le ministre chargé du secteur, Mohamed El Ghazi.

Le ministère a accordé des permis de travail temporaires à 31.315 étrangers, dont 28.276 activent dans le bâtiment et les travaux publics, 2.267 dans l'industrie, 731 dans le secteur tertiaire et 11 dans l'agriculture", a répondu le ministre à une question d'un membre du conseil de la Nation lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales présidée par Abdelkader Bensalah, président du conseil. 

Les permis temporaires permettent aux étrangers ayant un niveau inférieur à celui de technicien de travailler en Algérie, a fait savoir le ministre, indiquant que ces travailleurs sont employés dans des secteurs qui manquent de main d'oeuvre, à l'instar du bâtiment, des travaux publics et de l'agriculture.

L'octroi de ces permis s'inscrit dans le cadre de la mise en application de l'article 03 de la loi 81-10 datée du 11 juillet 1981 relative aux conditions de recrutement des étrangers en Algérie.

M. El Ghazi a rappelé que son secteur a introduit de nouveaux articles dans cette loi pour assurer un meilleur cadre de gestion de la main d'oeuvre étrangère.

Les directions de wilayas de l'emploi "ont recensé, jusqu'au 31 décembre dernier, 62.976 travailleurs étrangers détenteurs d'un titre de travail, dont 51.717 travaillent dans le bâtiment, les travaux publics et l'hydraulique, 8.387 dans l'industrie, 2.835 dans le secteur tertiaire  et 37 dans l'agriculture", selon le ministre.

Actuellement, la main d'œuvre étrangère ne représente que 0,87% du nombre global des travailleurs, a-t-il indiqué, précisant que l'emploi de cette main d'œuvre est à titre provisoire pour réaliser les programmes nationaux.

Par ailleurs, le ministre a rappelé les différentes mesures prises pour la qualification de la main d'œuvre nationale soulignant qu'une convention de coopération a été signée dans ce cadre entre son département et le ministère de la Formation et de l'enseignement professionnels.  

 

 

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