L'Algérie et le Mali s'engagent à renforcer la concertation et le dialogue bilatéral à tous les niveaux

L'Algérie et le Mali ont relevé "avec satisfaction" leur convergence de vues sur les questions régionales et internationales, exprimant leur engagement à renforcer la concertation et le dialogue bilatéral "à tous les niveaux et en toutes occasions", indique mardi un communiqué conjoint rendu public à l'issue de la visite de travail et d'amitié en Algérie du président malien, Ibrahim Boubacar Keita.

Les présidents Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Keita "ont relevé, avec satisfaction, la convergence de leurs analyses politiques et l'identité de leurs vues sur l'ensemble des thèmes abordés, en mettant en exergue le rôle actif que déploient les deux pays au niveau continental et dans leurs sphères d'appartenance géographique respectives pour la promotion d'un climat de paix, de stabilité et de prospérité au développement", souligne le communiqué. 

Les deux présidents ont convenu de "renforcer la concertation et le dialogue bilatéral à tous les niveaux et en toutes occasions, notamment à la veille d'échéances régionales et internationales importantes et au sein des fora d'appartenance commune", précise la même source. 

Les deux chefs d'Etat "se sont également félicités de la coopération prometteuse qui se développe et se renforce dans le domaine sécuritaire, au niveau de la région, et ont apporté dans ce cadre leur appui au appui au processus de Nouakchott visant à opérationnaliser l'architecture de paix et de sécurité au Sahel". 

Dans ce contexte, ils ont convenu de "conjuguer leurs efforts en vue de la consolidation de la coopération régionale et internationale pour poursuivre la lutte contre le terrorisme et le crime organisé et réitérer leur engagement résolu à ne ménager aucun effort pour renforcer la sécurité et la stabilité dans la région du Sahel".

  L'Algérie et le Mali ont réitéré, à cet égard, leur "profonde conviction" que la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée dans la région du sahel "devrait se poursuivre, de manière déterminée, notamment dans le cadre des mécanismes de coopération mis en place par l'Union africaine et les pays du champ". 

Dans ce contexte, les deux chefs d'Etat ont réitéré leur "ferme condamnation" de la pratique du paiement des rançons aux groupes terroristes contre la libération d'otages, conformément aux décisions de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies, souligne le communiqué conjoint.

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