La prise en charge des malades du cancer a connu une nette amélioration, affirme le président de la commission de mise en oeuvre du plan de lutte

La mise en œuvre du Plan anti-cancer pour la période s’étalant de 2016 à 2019, va faire l’objet, ce mercredi, d’une rencontre du gouvernement. 

Pour l’occasion, l’émission, l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne accueillait, ce matin, le professeur Smaïl Mesbah, DG de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la santé et président de la commission chargée du suivi et du pilotage de plan anti-cancer.

De la lutte contre cette terrible maladie, l’intervenant souligne qu’il s’agit d’un défi de société qu’il a été décidé de prendre « en haut lieu ». Il rappelle que le plan national, élaboré à l’initiative du chef de l’Etat, l’a été de sorte à le mettre à l’abri des « aléas financiers ». En 2014, ajoute-t-il, ce plan a bénéficié d’une enveloppe de 37 milliards de dinars.   

Le professeur tient, en outre, à relever que ce plan se veut un engagement résolu en faveur de l’accès aux soins gratuits de tous les malades affectés par celle pathologie.

Il affirme, par ailleurs, que la prise en charge des différentes formes de cancer, dans plusieurs régions du territoire est, aujourd’hui, facilitée par la présence d’une quarantaine d’unités de soins ainsi que par une meilleure disponibilité des moyens d’exploration et de traitement.

Pour dire les résultats obtenus sur deux années, visant à améliorer les moyens de lutte contre cette maladie, il indique qu’outre la multiplication des établissements de traitement, appelés à être renforcés par de nouvelles acquisitions en 2016, il existe, aujourd’hui, 19 accélérateurs opérationnels contre les 7 précédemment.

Des actions de prévention à entreprendre contre l’extension des cas de cancer en Algérie, le Professeur Mesbah cite particulièrement celle relative aux méfaits du tabac, un immense défi, déclare-t-il, contre lequel doivent s’impliquer tous les segments de la société. Concernant cet aspect, il annonce que 53 unités d’aide aux personnes désirant cesser de fumer (centres de désintoxication) ont été créées à travers le territoire.

Le représentant du ministère de la Santé fait état, d’autre part, de décisions importantes à venir relatives à l’interdiction de fumer dans les endroits public fermés pouvant donner lieu à des sanctions pécuniaires.

 

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