Avant-projet de Révision de la Constitution : premières réactions des partis Ahd 54, RND, FLN, Front du changement, MPA, et le PRA

Avant-projet de révision constitutionnelle

L'avant projet de révision de la Constitution, rendu public mardi dernier, a été diversement apprécié par les partis politiques qui se sont  exprimés mercredi sur le sujet.

Le Parti du Renouveau Algérien (PRA) a estimé que l'avant-projet de révision constitutionnelle "consolide les libertés et contribue à la consécration de la démocratie répondant ainsi aux aspirations et attentes des différentes franges de la société algérienne".

Le texte "garantit les droits de l'opposition en préservant ceux des petits partis au sein du Parlement", a ajouté le parti dans un communiqué rendu public jeudi. 

Parmis les tout premiers partis politiques à réagir, Ahd 54 estime que l'avant projet de révision de la Constitution n’a pas apporté le plus attendu par la classe politique algérienne.

Dans un communiqué rendu publique mercredi, le parti d’Ali Fawzi Rebaïne, juge que ce nouveau projet "n'apporte pas les réponses claires sur le système politique (présidentiel, parlementaire ou semi-présidentiel), sur l'indépendance de la justice garantissant un Etat de droit et de véritables institutions nationales représentatives (APN et Conseil de la nation)". 

Le Rassemblement national démocratique (RND), quant à lui, s'est, "félicité" de l'avant-projet de révision de la Constitution, affirmant sa détermination à œuvrer à son aboutissement.

L'avant-projet "répond aux aspirations de toutes les Algériennes et Algériens, car hissant la démocratie en Algérie au rang des démocraties développées", a déclaré le porte-parole du parti, Sedik Chihab, assurant qu'il offrait à l'opposition politique "tous les moyens matériels et moraux de jouer leur rôle de contre pouvoir".

Dans un communiqué rendu public, mercredi, à l’issue de la réunion de son bureau national, le Front du Changement (FC), estime, de son côté, que “le pouvoir en place a fait perdre à l’Algérie une énième chance de réaliser le consensus national car n’étant pas parvenu à élaborer une Constitution consensuelle ”.

"La Constitution consensuelle demeure le point fondamental pour une sortie de crise et la construction d’un Etat moderne", précise le communiqué du parti d’Abdelmadjid Menasra.

Le parti du Front de libération nationale (FLN), par la voix de son secrétaire général, Amar Saadani, qui a animé mercredi une conférence de presse, exprimé sa "satisfaction" quant à la prise en considération de 20 propositions sur les 40 formulées par le parti dans l'avant-projet.

Neanmoins, le SG du parti FLN a exprimé une "réticence personnel" au sujet de l'article 51 du projet qui "exclu les Algériens de l'immigration de la participation à la vie politique du pays et à l'exercice des hautes fonctions"qu'il voudrait voir amendé.

De son côté, le Mouvement populaire algérien (MPA) de Amara Benyounes a félicité le Président de la République qui "a tenu l'ensemble de ses engagements concernant les réformes, apportant ainsi un démenti cinglant aux doutes émis par certains cercles".

Le MPA s'est réjoui également "de la prise en compte de la majorité de ses propositions" qu'elle a eu à faire durant les dernières consultations et qui se résument en le "renforcement des caractères démocratique et républicain de l'Etat, le maintien du Conseil de la nation, garant de la stabilité".

 

 

 

      

 

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