Mali : réunion à Alger du Comité de suivi de l'Accord pour la paix et la réconciliation

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La réunion des membres du Comité de suivi de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du Processus d'Alger, s’est ouverte lundi matin à Alger au niveau des experts, deux heures avant la réunion au niveau ministériel.

Ces discussions au niveau des experts se tiennent en préparation à la réunion de haut niveau des membres du Comité de suivi de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, convoquée par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.

M. Lamamra a convié à cette réunion consultative de haut niveau,  les représentants des trois parties signataires de l'accord (Gouvernement, Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) et la Plateforme d'Alger) et tous les membres de la Médiation (Niger, Mauritanie, Burkina Faso, Tchad, Nigeria, France, Etats-Unis d'Amérique, ONU-MINUSMA, UA-MISAHEL, CEDEAO, UE, OCI).

Les représentants des trois autres membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, Russie, Royaume Uni) ainsi que du Canada, actuellement chef de file des Partenaires techniques et financiers du Mali (PTF), ont également été conviés à participer en tant qu'invités, comme le prévoit l'Accord.

Cette réunion sera l'occasion de procéder à une évaluation, pour la première fois depuis le parachèvement de la signature de l'Accord de paix le 20 juin 2015 à Bamako, des progrès effectivement enregistrés dans la mise en oeuvre de l'Accord de paix par les trois parties signataires, durant les sept derniers mois, avec l'accompagnement de la communauté internationale, sur la voie du retour de la paix et de la consolidation de la réconciliation au Mali. 

L'accord de paix et de réconciliation au Mali signé en deux étapes, en mai et juin 2015, par le gouvernement et les groupes politico-militaires du Nord Mali, avait été obtenu après cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014 sous la conduite de la médiation internationale, dont l'Algérie est le chef de file. 

En outre, et compte tenu des développements observés ces derniers temps sur le terrain, notamment, au plan sécuritaire, ces consultations seront mises à profit par les participants pour donner une nouvelle impulsion au processus de paix en cours et favoriser la mise en oeuvre diligente de l'Accord de paix. APS

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