A l'horizon 2019, nous cesserons d'importer du lait et des viandes rouges, assure le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche

Le déficit en matière de production agricole en Algérie est figé, depuis plusieurs années, autour des 30%. Il concerne particulièrement les céréales, le lait et les viandes rouges.

Accueilli, ce dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, explique celui-ci par l’évolution démographique et l’augmentation de la demande qu'elle induit.

M. Ferroukhi rappelle que le plan quinquennal s’étalant jusqu’en 2019, vise à booster la production agricole en accélérant notamment la mécanisation. Il indique à cet effet que le secteur s’équipe, chaque année, de 6.000 tracteurs et de 500 moissonneuses batteuses.

Pour augmenter les productions agricoles, il explique que des efforts vont continuer à être entrepris afin de faire passer, dans peu de temps, de 200.000 à 600.000 hectares les irrigations d’appoint au bénéfice de la céréaliculture avec l’objectif d’atteindre les 1,2 millions d’hectares, puis les 2 millions d’hectares en 2019.

Les autres efforts vont consister, ajoute-t-il, à organiser les filières céréalières, laitières et des viandes rouges, en particulier, en mettant l’accent sur le savoir faire des agriculteurs par le biais de la formation et un meilleur accès aux techniques de vulgarisation.

Selon M. Ferroukhi, il va être possible, à l’horizon 2019, de stopper les importations de lait (350.000 tonnes/an) et de celles des viandes rouges (50.000 tonnes/an) en développant l'engraissement des taurillons.

Dans le même temps, poursuit-il, et en plus de la datte, il va être possible d'investir les marchés étrangers avec le concentré de tomate, la pomme de terre et des produits arboricoles.  

Il confirme, d’autre part, que les aliments du bétail, le maïs, le tourteau et les viandes rouges, figurent parmi les produits agricoles appelés à être soumis à l'octroi de licences d’importation.

Le ministre de l’Agriculture assure, par ailleurs, que l’Etat va continuer à apporter son soutien aux agriculteurs, afin dit-il, de réaliser les objectifs de développement fixés. 

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