Des chercheurs identifient deux gènes liés aux risques cardio-vasculaires

Des chercheurs ont identifié deux gènes dont les altérations peuvent accroître ou réduire les risques cardiovasculaires, selon une étude publiée mercredi dans une revue américaine spécialisée.

Cette découverte pourrait aider à guider les efforts de recherche pour développer de nouveaux traitements préventifs similaires par exemple aux statines, aujourd'hui prescrites pour abaisser le mauvais cholestérol et réduire ainsi le risque de maladie cardiovasculaire.

  "Nous avons identifié des variations génétiques dans plusieurs gènes associés à une protection contre les maladies coronariennes", a dit le Dr Nathan Stitziel, professeur de médecine et de génétique à la faculté de médecine de l'Université Washington à St Louis, un des principaux auteurs de la recherche, menée à partir de données génétiques provenant de plus de 190.000 personnes.

"Nos résultats confortent l'idée que des thérapies agissant sur un mécanisme majeur régulant les triglycérides, des graisses, devrait aider à empêcher la formation de plaques dans les artères et protéger contre le risque d'infarctus", a-t-il expliqué.

Pour aider à découvrir des molécules permettant d'agir sur ces gènes, les chercheurs ont analysé les données génétiques de patients souffrant de maladies coronariennes et d'autres en bonne santé.

Ils ont scruté 220.000 variantes génétiques qui altèrent des protéines pour déterminer celles qui agissent sur le risque cardiovasculaire.

Dans le cadre de cette étude, les auteurs ont pu aussi confirmer le rôle de gènes déjà connus conférant une protection ou créant une vulnérabilité cardiovasculaire, et ils ont identifié ces deux nouveaux gènes clé, baptisés ANGPTL4 et SVEP1.

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