Djawad Bourkaïb, DG de la sécurité sociale au ministère du Travail.
Les prestations de soins, les médicament dont une part importante est désormais produite en Algérie, leurs importations qui continuent à représenter une part conséquente des besoins de traitement, sont parmi les sujets à avoir fait l'objet, ce lundi, de l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.
lors de cette dernière, il a été annoncé que le système de tiers-payant, par suite du conventionnement par la CNAS de praticiens privés, va permettre, « de plus en plus », de dispenser les malades affiliés, des lours frais de chirurgie cardiaque, d’hémodialyse, d’appareillages médicaux et de lunetterie notamment.
Intervenant à cette émission, le directeur général de la Sécurité sociale au ministère du Travail signale que le taux de remboursement des médicaments a connu une progression de 6,04% entre 2014 et 2015, période durant laquelle il s’est établi à 190 milliards de DA.
Il explique la hausse de consommation des produits pharmaceutiques et les dépenses qu’elle induit par l’accroissement de la population et de son vieillissement, en raison de l’élévation de l’espérance de vie, par la multiplication des cas de maladies chroniques mais aussi par l’introduction de médicaments coûteux destinés aux cancéreux.
M. Djawad Bourkaïb tient à relever la place « de plus en plus importante » occupée par les médicaments fabriqués localement qui, ajoute-t-il, couvre « presque la moitié » des besoins de traitement.
La politique de remboursement du médicament en Algérie répond, dit-il à trois préoccupations : assurer une accessibilité des malades aux traitements essentiels, mettre en œuvre des mesures contribuant à l’usage du générique et agir dans le sens du développement d’une industrie pharmaceutique nationale.
Signalant que l’Algérie est classée parmi les pays les plus avancés en matière d’accès aux traitements, l’intervenant signale que 11,6 millions de carte de remboursement de soins ont été distribués aux assurés bénéficiant, précise-t-il, à plus de 38 millions de personnes.