La mise à la retraite des professeurs de CHU ayant atteint l'âge légal n'est pas "une sanction"

Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière,  Abdelmalek Boudiaf, a affirmé lundi à Alger que la mise à la retraite des professeurs de CHU ayant atteint l'âge légal "n'est pas une sanction".

Le ministre a précisé dans une déclaration à la presse en marge du séminaire international sur la coordination hospitalière dans le prélèvement d'organes sur des personnes en état de mort cérébrale, que la mise à la retraite des professeurs de CHU ayant atteint l'âge légal "n'est pas une sanction" comme le prétendent certains mais il s'agit d'"une décision qui s'inscrit dans le cadre des lois en vigueur sur les plans national et international".

Le ministre a déploré le fait que des professeurs âgés de 65 ans s'accrochent encore à leurs postes, affirmant que si un professeur est sollicité par un service ou un établissement, il doit signer une convention avec le ministère de la Santé pour pouvoir poursuivre son activité en tant qu'activité supplémentaire.

Il a affirmé que les professeurs mis à la retraite peuvent poursuivre normalement leur activité pour l'encadrement pédagogique des thèses ou le suivi des projets de la recherche scientifique ou encore se consacrer à l'écriture.

S'agissant de ceux qui occupent des postes de chefs de services (165 professeurs), le ministre a précisé que la mise à retraite de ces derniers permettra aux jeunes professeurs d'occuper les postes vacants, appelant les concernés à ne pas considérer cette décision comme une sanction.

Selon le premier responsable du secteur, la décision de mise à la  retraite des professeurs de CHU intervient conformément aux lois en vigueur.

APS 

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