Journée mondiale de la liberté de la presse : la presse Algérienne est l’une des plus libres au monde, assure le ministre de la Communication, Hamid Grine

Le ministre de la Communication, Hamid Grine

La profession des journalistes célèbre ce mardi 3 mai, la Journée mondiale de la liberté de la presse. L’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne a reçu, à l'occasion, le ministre de la Communication, Hamid Grine.

Rappelant les recommandations adressées par le chef de l’Etat à cette dernière, en l'invitant à être « professionnelle, éthique et déontologique », M. Grine a tenu à réaffirmer que la presse Algérienne « est l’une des plus libres au monde », à tel point, ajoute-t-il, qu’elle se laisse aller à « quelques dérapages ».

« Aujourd’hui, soutient-il, un journaliste peut écrire n’importe quoi sans être soumis à la prison, ce qui est une très grande avancée ».

Des facilitations offertes au champ audiovisuel, M. Grine assure que l’Algérie est dans une ouverture « totale et absolue» envers celui-ci, ajoutant que, quelque part, cela représente « une sorte de faiblesse, de tolérance et de  sagesse » qui risque de prendre fin « bientôt ».

Plus explicité, le ministre annonce que ne continueront à exister que les chaines dument « accréditées », 45 en tout, dont seulement cinq émettent légalement, « les 40 autres travaillent dans l’illégalité ».

Dans l’attente d’une réactivation de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel, à travers l’installation de son président et de son bureau, « c’est le ministère de la Communication qui décide, signale M. Grine.

L’intervenant dément, d'autre part, l’idée selon laquelle le monde de la presse est sujet à un « rétrécissement de la liberté d’expression ». « On est, dit-t-il dans une ouverture totale », s’en prenant, aussitôt à trois journaux qu’il accuse d’être « arrogants, dominateurs, et qui se sont formés en groupes de pression ».

Le fait même, ajoute-t-il que ces derniers soient « excessifs » dans leurs commentaires, « est la preuve la plus éclatante de la liberté d’expression » et de la démocratie en Algérie.

M. Grine a ensuite été amené à s'exprimer sur l’affaire dénommée « El Khabar », née de la décision de son ministère de s’opposer à une transaction d’actions entre cette publication et un homme d’affaire Algérien.

Pour lui, il ne s’agit en rien d’une « affaire personnelle » mais seulement de droit. « Cette transaction, considère-t-il, n’est pas conforme à la loi, mais si la justice en décide autrement, je me plierait à sa décision ».

   

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